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    BELL Joseph Antoine

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    05.03.2003 

     INTERVIEW DE JOSEPH ANTOINE BELL EFFECTUE PAR CAMEROUNLINK.COM et CAMLIONS.COM (2ieme Partie) 

    CL: Les Camerounais viennent de célébrer la fête de la jeunesse il y a quelques semaines. Que pensez-vous de la jeunesse camerounaise aujourd’hui ?

    Je dirai de prime abord qu’on se rend compte que les jeunes aujourd’hui au Cameroun ont deux idoles. Essentiellement les footballeurs et les sportifs. Enfin les footballeurs parce que même les sportifs ne réussissent pas tous. Et puis de l’autre côté, ceux qui gagnent l’argent facile, vous comprenez ce que je veux dire.

    CL: Pensez-vous que le problème est du a une carence au plan éducatif ? Ou vous lui trouvez d’autres symptômes. ?

    Je pense que votre remarque est pertinente, c’est regrettable qu’il en soit ainsi. Je crois que c’est un constat qui doit interpeller a mon avis les trois ministères qui sont directement concernes. Il est indiscutable que je m’inquiète de l’avenir de notre pays, surtout pour nos jeunes. J’ai eu à en discuter avec plusieurs ministres ces trois ou quatre dernières années. L’un faisait le constat mais semblait impuissant. Et puis récemment j’ai discuté avec un grand ministre qui lui ne s’occupe pas du sport, mais qui m’a épaté parce qu’il a posé de très bonnes questions dans le domaine. Son engouement et sa démarche intellectuelle me laissent croire que tout n’est pas perdu.

    Nous avons un problème chez nous ; c’est que tout le monde pense que le football peut se pratiquer totalement en marge de l’école et de l’éducation. Et ceux qui pensent de cette manière sont les fossoyeurs de notre pays, et pas de notre football. Si nous donnons l’impression, et même au-delà de l’impression, si nous faisons en sorte que ceux qui vont vers le football ne sachent ni lire ni écrire, nous faisons comme s’ils auront éternellement 18 ans. Or, il arrivera un jour où ceux qui avaient 18 ans, auront 35. Ceux qui habitaient chez leurs parents devront avoir le chez eux, leurs femmes et leurs enfants. Si une bonne partie de notre jeunesse passe par le football, et reçoit une formation de base intellectuelle médiocre, ça voudra dire que nous formons une jeunesse de demain qui sera totalement illettrée avec laquelle il sera totalement impossible de composer ; parce qu’elle n’aura pas été préparée a affronter les défis de son époque. On pourra toujours offrir des postes honorifiques en fin de carrière, mais ça ne changera pas les hommes qui sont à l’intérieur des ex-footballeurs. Donc, je crois comme vous que c’est inquiétant, et je pense que la fédération de football en particulier, le ministère de la jeunesse, le ministère de l’éducation, et peut-être le ministère des affaires sociales devraient se pencher sur ce problème de la jeunesse. Etant donne qu’on sait que le problème ne date pas d’hier. La jeunesse, avenir de la nation, il faut le prouver, il ne faut pas minimiser le phénomène.

    CL: Toujours dans le cadre de vos efforts à l’égard des jeunes, vous avez été récemment le sujet d’une vive polémique lorsqu’un communiqué en provenance de la présidence a désavoué une manifestation que vous vouliez organiser a l’occasion des 70 ans du chef de l’Etat camerounais.

    Je dois confirmer effectivement que j’ai voulu faire quelque chose à l’occasion de l’anniversaire du président Biya. Mais vous comprendrez bien que quelqu’un qui voudrait faire quelque chose a l’occasion de l’anniversaire du président ne puisse pas dans le même temps s’étendre là-dessus parce que le projet a été arrêté. Cela m’emmènerait tout d’un coup à l’opposé de ce que je voulais faire. Mais ceci dit ; pour donner quand même quelques pistes de réflexion a ceux qui se sont intéressés à cette affaire, je poserai quelques questions auxquelles je ne donnerai pas de réponses. Je laisse le soin aux gens de répondre d’eux-mêmes.
    Je me demande pourquoi c’est un communiqué à la presse qui a arrêté la manifestation comme si je n’étais pas joignable ? Je ne l’ai d’ailleurs pas lu personnellement mais on me la rapporte. Ce communiqué tel qu’on me l’a rapporté était tendancieux et sa teneur tendait a me faire passer pour un escroc. Alors, je me demande si au Cameroun, pays de droit, on combat l’escroquerie par des communiqués. Je pense que nous disposons d’autres moyens pour arrêter les escrocs. S’il ne pouvait s’agir que de tentative d’escroquerie… je ne suis pas fort en droit, mais je pense que c’est un délit. Donc, s’il y a eu délit, il y a avait un autre moyen de procéder.

    CL: Vous vouliez organiser un match de football ?

    Non, même pas. Il n’y avait pas de match de football Mais comme je vous ai dit, je vais me cantonner sur ce qui s’est passé, c’est-à-dire le communiqué. Sachez-le, si on ne m’avait pas dit directement de ne rien organiser, personne n’aurait su que j’étais sur le point de faire quelque chose ; et le public n’aurait jamais été au courant de quoi que ce soit. Je n’ai pas envie de parler de ce que je voulais faire parce que le projet n’est pas arrivé à la phase publique.

    Mais justement c’est déjà arrivé étant donné que les gens en parlent …

    Oui, mais pas moi.

    CL: Vous ne craignez pas que votre image en pâtisse ?

    C’est pour cela que je pose ces questions. Parce que c’est vrai qu’il est facile de dire « on a dit que ». Il y’ a une quinzaine d’années, le président Biya avait donné un conseil aux Camerounais. Il leur disait : lisez la presse, écoutez la radio et réfléchissez ! Donc aujourd’hui je dis simplement la même chose. C’est pour cela que j’aide les gens simplement en disant voilà, on vous a balancé ce communiqué, mais réfléchissez. Moi je ne veux pas répondre parce que si je réponds à ceux qui ont rédigé le communiqué, je réponds aux collaborateurs du président Biya. Si je me retrouve en conflit contre ses collaborateurs, je me retrouve en conflit avec lui. Or, comment l’homme qui voulait rendre hommage à un père, à un grand-père, au chef, comment se retrouve-t-il être son ennemi ? Je trouve que ce ne serait pas cohérent, c’est pourquoi je refuse cette polémique, et que j’invite simplement les gens a réfléchir. Je vais aller plus loin en prenant pour exemple la célébration chrétienne du 25 décembre. Souvenez-vous déjà avoir eu l’autorisation de Jésus pour fêter son anniversaire ? Quand on prétend que j’ai reçu de l’argent… sauf à penser que les entreprises camerounaises sont gérées par des nains et des pygmées mentaux, il faut se poser des questions.

    De plus, celui qui paye pose quand même des questions, il veut savoir pourquoi il paye. Il est le seul à pouvoir juger si premièrement il veut payer, et ensuite, quand il a payé, il doit pouvoir juger s’il est satisfait et surtout s’il a reçu ce qui lui avait été promis. A mon avis, ça ne regarde absolument personne et personne n’avait à intervenir pour venir dire cela.

    S’agissant toujours de la fête de Noël auquel j’ai fait référence, lorsque qu’un musulman pratiquant décide de la célébrer en buvant pour l’occasion, personne ne l’en empêche alors qu’il ne boit pas d’habitude. Et durant ce même Noël il arrive que l’argent avec lequel les gens fêtent soit un argent provenant de « feymen » (escrocs en jargon camerounais). . . Je n’ai donc pas peur que mon image soit écorné ou terni, parce que depuis, vous semblez l’avoir oublié, des choses ont été faites dans ce sens…(rires) et je ne sais d’ailleurs pas quelle image je possède. Mais en réalité j’essaye de vivre et d’être moi-même. Je n’ai donc pas d’images ; je représente moi-même. Au Cameroun, les gens savent si je dois de l’argent à quelqu’un…si j’ai pris quelque chose à quelqu’un. Est-ce que j’ai une tête à escroquer, ou est-ce que les chefs d’entreprises se seraient laissés escroquer ? Je ne crois pas qu’ils soient des garçons de cœur ou des servants de messe, et qu’ils aient eu besoin de la protection de quelqu’un d’autre.
    En définitive, je laisse passer cette histoire comme ça, sans la commenter davantage, parce qu’en fait, en me référant au même grand homme, je dis lisez la presse, écoutez la radio et réfléchissez !

    CL: En ce moment, il existe de vives tensions entre les Etats-Unis et l’IRAK. Cela aboutira probablement à une guerre. Que Pensez-vous de ce conflit éventuel ?

    Je crois qu’il faut essayer de se mettre à la place des autres. La plupart des grandes puissances qui se font entendre ont leurs intérêts. Et chaque fois que l’une veut parler de l’autre, elle l’accuse de défendre ses intérêts, comme si elle-même ne défendait pas les siens. Pour moi il est clair qu’ils ont tous d’une manière ou d’une autre un intérêt en Iraq. Cela mis de côté, je note que beaucoup de gens s’agitent, parlent du président Bush comme d’un « va-t-en guerre » ou encore comme cela revient souvent, que les Américains sont des gens arrogants.
    En tant que Camerounais j’aimerai prendre un exemple que nous connaissons assez bien. Imaginez-vous, vous-mêmes, vivant dans un quartier de Douala ou de Yaoundé. Vous perdez un fils suite à un accident de circulation ou de suite d’une maladie. Et comme c’est souvent le cas, on vous dit que c’est votre voisin de derrière qui vous a « mange »votre fils. C’est notre culture et ça n’empêche pas que je fasse attention parce que les autres y croient. Je ne peux pas tout le temps leur dire que ça n’existe pas. Le plus important n’est pas ce qui existe mais ce que les gens ont dans leur tête. Pour en revenir à mon exemple, on vous dit que voilà celui qui a mangé votre enfant. Un autre jour, on revient vous dire qu’il se prépare à vous manger un deuxième et voici ce que vous devez faire pour empêcher cela. Est-ce que vous accepteriez le risque de perdre à nouveau un de vos enfants ? Vous réagirez forcément. Je pense donc que nous devons tous tenir compte du fait que le président Bush est le responsable d’une nation qui a vu mourir près de 3000 de ses concitoyens et qui a vu les grands symboles de sa santé économique, financière et technologique disparaître en moins de 20 minutes.

    Et vous qui vivez aux USA, vous savez bien qu’il s’en est suivi une grosse polémique qui tendait à dire qu’une dame des services secrets avait prévenu et, envoyé des courriers à sa hiérarchie qui n’a pas suivi. Si un jour une calamite similaire arrive et occasionne des dégâts, les gens vont se plaindre que le président n’a pas réagi à temps.

    Moi je comprends bien cet acharnement du président Bush qui dit qu’il faut faire quelque chose avant qu’il ne soit trop tard. Maintenant est-ce que c’est justifié ou pas ? Je viens d’expliquer que peut être sa psychologie réagit dans ce sens aujourd’hui.

    Justement d’aucuns disent qu’il ne faudrait pas faire l’amalgame entre les extrémistes islamistes et le problème de l’Iraq. On se dit que d’un côté, on a laissé tomber un problème pour en faire un autre très gros ailleurs, et que ce sont des intérêts sous-jacents qui les motivent.

    Oui mais ça, ça reviendra toujours. On vous parlera toujours d’intérêts. Mais qui n’a pas d’intérêts ? Vous croyez que la France est présente en Afrique par philanthropie ? C’est par intérêt ! Pourtant régulièrement on veut que nous disions merci. Donc je pense que cette histoire d’intérêt, nous devons commencer par la mettre de côté. Parce que personne sur terre ne fait rien sans intérêts. Même quand celui-ci est un intérêt abstrait. Même quand quelqu’un fait de la philanthropie, il le fait parce qu’il est heureux de voir le sourire de celui qui a reçu quelque chose. Vous n’êtes pas aux USA pour leur faire uniquement du bien. Vous êtes ici parce que vous aussi avez intérêt à être aux USA. Et quand les USA font du bien quelque part, c’est un bien pour ceux qui le reçoive ; mais ils ont forcément aussi un intérêt. Donc on ne peut pas leur prêter l’intention d’avoir des intérêts sous-jacents parce que tout le monde en a.

    CL: Au début de votre carrière footbalistique, vous avez joué à l’Africa Sport d’Abidjan. Que pensez-vous actuellement du déchirement qui se passe dans ce pays ? Vous avez certainement laissé des amis et des frères là-bas.

    Beaucoup d’amis, et en ce moment il y en a un que j’essaye de joindre sans succès. Je serai heureux si quelqu’un pouvait le faire pour moi. Il s’appelle Aladji Cisse, il est architecte de profession. Je suis sans nouvelle de lui et je suis très inquiet.
    Je pense que le problème de la Côte d’Ivoire est très sérieux. Il y a quelques années c’était en ex- Yougoslavie ou on a vu des gens qui étaient ensemble du jour au lendemain s’entre-tuer sans qu’on puisse comprendre le pourquoi. Aujourd’hui c’est la Cote d’Ivoire que je connais bien, ou des gens pour des raisons ethniques s’entre-tuent. C’est difficile, il est pratiquement impossible de trancher. On ne peut qu’en appeler à la capacité des hommes à se surpasser et à faire la paix. C’est dramatique ce qui s’y passe. Je suis véritablement choqué notamment lorsque je vois qu’en 2003, en Cote d’Ivoire on peut tuer quelqu’un parce que son frère est, ou n’est plus dans tel parti comme c’est arrivé à un médecin. On est allé trop loin, et aujourd’hui, ce n’est que la capacité du pardon des uns et des autres qui amènera la Cote d’Ivoire a renouer avec la paix. Et ça c’est déjà arrivé une fois dans un passe récent.
    Quelqu’un a eu cette force là. C’était en Nouvelle-Calédonie ou Tjibao a pardonné, mais nous savons ce qui lui est arrivé par la suite. Apres cela, heureusement ce fut le dernier assassinat et il y eu la paix. Tjibao avait été capable de pardonner alors qu’il avait perdu des membres de sa famille dans les violences. Mais lui on ne lui a pas pardonné d’avoir pardonné. Ce que je peux dire aux Ivoiriens c’est de méditer cet exemple et de savoir que la Côte d’Ivoire ne pourrait se reconstituer que si les leaders et les belligérants d’aujourd’hui sont capables de pardonner. Je sais que les uns et les autres ont fait couler du sang. Les uns et les autres croient savoir qui a fait couler le sang dans leur camp et jurent de se venger. Mais je pense que tant qu’il n’y aura pas la volonté de pardonner, il n’y aura pas de paix véritable en Côte d’Ivoire.

    CL: La Côte d’Ivoire était un symbole de stabilité en Afrique de l’ouest comme le Cameroun l’est aujourd’hui en Afrique Centrale. Pensez-vous qu’un scénario comme celui-là puisse être possible au Cameroun ?

    J’aimerai bien pouvoir dire non. Mais on sait très bien qu’il n’est pas possible de prédire l’avenir en excluant le pire. Mais on entend souvent des Camerounais prédire le pire…et je pense à la légère. Il faudrait qu’ils sachent que ce n’est pas un amusement. On sait quand elle commence, mais on ne sait pas quand elle s’arrête, et on ne sait pas quels sont les dégâts qu’elle aura engendrés avant de s’arrêter. Aussi il vaut mieux ne pas souhaiter que ça arrive au Cameroun. Je crois que quelque part, psychologiquement, les Camerounais sont quelque peu vaccinés contre ce qui pourrait arriver simplement parce que les Camerounais, ont une histoire différente. Ce que les Ivoiriens vivent aujourd’hui, nous l’avons connu avant l’indépendance. Donc quand les gens disent souvent que les Camerounais ne sont pas capables de sacrifices, qu’ils sont mous, ne disent rien, c’est qu’ils ont beaucoup souffert. On a tendance à l’oublier. Pour ne prononcer que ces noms-là, vous savez bien que les Um Nyobe , Ernest Ouandje, et beaucoup d’autres étaient des personnes que les Camerounais dans leur majorité appréciaient beaucoup et ils sont morts prématurément.

    Il a fallu que des gens soient capables de pardonner. Pour d’aucun, peut-être, ces personnes ont été lâches de voir couler du sang et pourtant elles ont mis leur volonté d’un meilleur Cameroun au-dessus de tout pour pouvoir avancer. Aujourd’hui je suis persuadé que le pays est devenu réellement une nation. Un pays où les gens sont à l’aise dans toute l’étendue du territoire. Il n’y a pas de pays au monde où je sois allé sans voir de Camerounais, et il n’y a donc pas de régions, de villes, de départements ou de districts au Cameroun où on ne pourrait pas trouver quelqu’un qui soit originaire d’un district plus lointain.
    Certains prétendent que l’on ne se marie pas entre tribus, alors que dans les fêtes on se mélange tous les jours. Les gens n’arrêtent pas de dire que « les bamilekés n’épousent pas tel ». Mais quand on va chez les bamilekés, c’est le même discours. Ils disent que « les bassas n’épousent que les bassas ». Or sur le terrain ce n’est absolument pas vrai. Par exemple, lorsque l’on dit que les betis sont au pouvoir au Cameroun, c’est vrai. Mais quand on va creuser un peu, les betis sont maries à tellement d’autres tribus que ces dernières sont forcément au pouvoir. Donc si aujourd’hui les autres Camerounais devraient décider de tuer tous les betis, ça ne pourrait tout simplement pas arriver parce qu’il y’en aurait beaucoup qui auraient de la famille chez eux et qui s’élèveraient pour dire NON.
    De la même manière, pour les études il n’y a pas un lycée qui serait réservé simplement aux betis ou aux bamilekes et ainsi de suite, Donc les gens se sont tellement mélange que même le Cameroun anglophone qui aurait pu paraître encore loin du reste, n’est pas loin du tout. Les anglophones sont partout, et les francophones sont en territoire anglophone. Donc je ne sais pas qui aurait l’idée chez nous d’occasionner de tel massacres aujourd’hui ; sur la base ethnique je veux dire.
    Maintenant sur le reste, le partage du pouvoir nous a compliqué la vie. Mais politiquement on est bien oblige de reconnaître que ça a au moins garanti que ce qui arrive en Cote d’Ivoire ne puisse pas nous arriver.
    Quand on rigole souvent de nos présidents, je veux dire par-là depuis le temps d’Ahidjo ou du président Biya, on n’imagine pas le temps qu’il faut pour effectuer un remaniement, tout le temps qu’il faut pour que finalement ça se matérialise. Personnellement j’ai fini par me rendre compte que tout ce temps là, est celui qu’il faudrait pour arriver à soupeser, à juger, à jauger, et à équilibrer autant que faire se peut, pour malgré tout arriver à quelque chose qui sera critique.

    Bon, ça retarde leur apparition et ça peut faire arriver des gens qui sont moins méritant, mais cela a au moins le don d’équilibrer les choses. Quand on apprend aujourd’hui ce qui se passe en Côte d’Ivoire au sortir de toutes les réunions de la crise ; c’est la recherche de l’équilibre du pouvoir. Faire du panache, ce que nous faisons chez nous sans ingérence. Je pense que nous critiquons, ça prouve que nous existons ; mais je pense que nous devons reconnaître justement que ça ne marche pas si mal, pas seulement parce que nous avons la possibilité de critiquer. Aux Etats Unis ceux qui sont hostiles à la guerre manifestent ; c’est la preuve d’une démocratie qui vit. C’est bien. Chez nous, nous critiquons beaucoup, cela prouve que nous vivons, parce que si on ne critiquait pas c’est qu’on ne serait pas en santé. J’ose donc espérer que ce qui se passe chez nous peut nous vacciner contre ce qui arrive aux Ivoiriens.

    CL: Pour terminer Joseph Antoine Bell, que pensez-vous du site de Camerounlink ?

    C’est une fierté pour moi de remarquer que les Camerounais se ressemblent tous au moins sur un point. L’esprit d’innovation. C’est encourageant et bon courage pour la suite.
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