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29.01.2008
Alain Mosely Nkong : Contre le Soudan, nous allons tout donner
Le milieu offensif des Lions prédit une rencontre très difficile mercredi prochain.
Propos recueillis par B.M.B. à Kumasi
Le Cameroun a battu la Zambie 5-1, mais cela n’a pas été évident…
C’était un match difficile. Dès le départ, les gars on mis tout ce qu’il fallait pour pouvoir gagner le match. Nous l’avons fait avec la manière. Il était déterminant, pour nous, de prendre ces trois points et d’aborder plus sereinement le dernier match, contre le Soudan, qui est décisif pour notre qualification en quarts de finale.
Lorsque vous vous apprêtiez à entrer, quelles sont les consignes que l’entraîneur vous a données ?
D’essayer de maintenir le match et de pouvoir pousser vers l’attaque. Ce que nous avons pu faire. La preuve : nous avons ajouté deux autres buts. Tout le monde est satisfait tout le monde est content. Dès le lendemain, nous avons repris les entraînements pour débuter la préparation du dernier match de poule contre le Soudan, mercredi prochain.
Vous avez enlevé un but sur la ligne de but de Idriss Carlos Kameni. Racontez nous cette action, que se passe-t-il dans votre tête à la vue du ballon ?
J’ai vu le ballon venir puisque j’étais dans la trajectoire. J’ai aussi vu quand le joueur zambien a joué de la tête. J’ai amorti en toute tranquillité en faisant la sortie de balle. Ensuite, j’ai été félicité par mon gardien. C’est toute une équipe qui était en joie. Malheureusement, à la fin de la rencontre, nous avons pris un but. Qu’à cela ne tienne, nous avons bien bossé. Et nous sommes tous conscients que le match le plus déterminant c’est celui de mercredi contre le Soudan. Il sera difficile mais déterminant pour notre qualification pour le second tour.
Que pensez-vous de cette sélection Soudanaise que vous avez eu l’occasion d’observer ?
Toutes les équipes sont difficiles, surtout quand elles viennent pour affronter le Cameroun. Mais nous avons confiance en nous. Le Cameroun reste le Cameroun. Nous allons tout donner pour notre qualification.
Des sources généralement bien informées affirment que c’est François Omam Biyick qui vous a recommandé aux entraîneurs de la sélection nationale. Est-ce vrai ?
François est un grand homme. C’est quelqu’un de très populaire au Mexique. Quand je suis arrivé là-bas, je ne savais pas dans quelle ville il se trouvait. Un jour, il m’a appelé pour me dire que les entraîneurs l’ont contacté parce que les médias camerounais parlent beaucoup de moi. Ce d’autant plus que j’avais fait une bonne saison avec mon club [Atlente Mexico], qui avait terminé champion. Il me disait que les médias camerounais avaient suivis mes prestations.
Avez-vous gardé le contact avec François Omam Biyick depuis que vous êtes en sélection nationale ?
J’appelle François de temps en temps. C’est un grand frère. Quand je l’appelle, nous parlons quelque fois de la sélection nationale. Je lui ai fait part de mon intégration chez les Lions indomptables. Je lui ai notamment dis que je suis arrivé au bon moment, que le groupe se porte bien. Nous avons beaucoup d’ambitions, dont celle de gagner la Can. Bref, je parle beaucoup avec lui.
De tout ce que l’on a dit de moi, la décision finale revient aux entraîneurs. Pour ma part, il fallait que je fasse mes preuves sur le terrain. J’ai essayé de le faire. Et, je continuerais toujours, chaque fois je serais aligné, d’aider mes coéquipiers dans tous les compartiments.
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| Hits: 1 | Source:quotidienmutations.info | |
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