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05.12.2005
Renaissance et Fédéral en ballottage
Après leur match nul (0-0), les deux équipes restent dans la course, mais réduisent leurs chances de qualification.
On aurait pu aller se prendre une bière au bar du coin et revenir, que l’on aurait rien manqué. Du moins, les 80 premières minutes. La rencontre entre Fédéral du Noun et Renaissance Fc de Meinganga, première de cette troisième journée de la poule A, nous aura en effet gratifié d’un piètre spectacle. Après sa victoire sur Kuma Lakers, Fédéral devait confirmer et prouver que leur défaite de la première journée n’était qu’un faux pas. En face, Renaissance qui a perdu ses deux premiers matchs jouait pratiquement son va-tout sur cette rencontre. Et pourtant, malgré cet enjeu certain, les deux équipes montrent très peu d’envie à l’entame de la partie. La volonté d’attaquer est présente dans les deux camps, mais le jeu souffre de nombreuses imprécisions : des passes mal ajustées ou trop courtes, des loupés techniques dans les 25 mètres, des reprises trop hautes ou dévissées pour réellement inquiéter les deux portiers. Antoine Pountougnigni et Jean Adjia passeront 45 premières minutes tranquilles. Avec la chaleur montante de la mi-journée, très vite on commence à s’ennuyer de ce non-jeu.
De retour des vestiaires, on attend forcément une plus grande volonté des 22 acteurs. Il n’en est rien. Si l’on note un léger ascendant du Fédéral du Noun qui prend plus le jeu à son compte, notamment grâce à un excellent Tah Lucas Ayak sur le côté droit, la moisson d’occasions est aussi maigre qu’en première mi-temps. C’est paradoxalement Renaissance qui va se créer la première bonne occasion du match. Sur une longue passe en provenance du milieu de terrain et un mauvais placement défensif, le gardien de Fédéral fait une mauvaise sortie et se fait lober par l’attaquant Denis Yves. Mais alors que ce dernier a le but tout ouvert devant lui, il va manquer l’immanquable, gêné il est vrai, par le retour d’un défenseur du Noun. Si cette action a le mérite de remettre un Renaissance jusque-là apathique dans le match, elle va surtout marquer le début d’une série de ratés encore plus grossiers que ceux de la première mi-temps.
Après son homologue de Fédéral, c’est le gardien de Renaissance qui se troue à son tour sur un corner, pour offrir après une déviation de la tête, le but vide à un attaquant de Fédéral. Mais la reprise meurt dans le petit filet, au grand désarroi des spectateurs. Quelques minutes plus tard, un face-à-face avec le gardien est une nouvelle fois mal négocié par l’attaquant du Fédéral qui manque le cadre d’une dizaine de mètres. Les dix dernières minutes du match sont très animées, avec le ballon qui part d’un camp à un autre. Mais de manière à peine explicable, les coups de tête sont trop hauts, les frappes trop molles et malgré quelques vibrations du public, au coup de sifflet final, le score est nul et vierge. Si Renaissance peut se féliciter de glaner son premier point, cette contre-performance compromet fortement ses chances de qualifications. Fédéral a raté le coup qu’il avait à jouer, mais garde un brin d’espoir pour la suite de la compétition.
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Hits: 1 | Source:cameroon-tribune.cm | |
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