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01.03.2005
Colonel Hamad Kalkaba Malboum :“ La Caa a débloqué 5 millions pour l’ascension du Mont Cameroun ”
“ La Caa a débloqué 5 millions pour l’ascension du Mont Cameroun ”
Venu assister à la dixième édition de la course de l’Espoir dimanche 27 février au Molyko stadium de Buea, le président de la Confédération africaine d’athlétisme (Caa) a, face au reporter du journal Le Messager, porté un jugement sur l’organisation et la compétition, et révèle ce que la structure continentale dont il préside aux destinées y apporte.
Quel a été l’apport de la Caa pour l’organisation de l’ascension du Mont Cameroun édition 2005 ?
A la Caa, la course de l’espoir occupe une importante place. Notre premier apport a été d’inscrire dans le calendrier international cet événement organisé à Buea dans la province du Sud-Ouest au Cameroun. Si vous prenez le calendrier des événements internationaux (ndlr : des copies de ce calendrier ont été distribuées aux invités et autres spectateurs présents à la tribune du Molyko stadium de Buea dimanche 27 février 2005) établi par la Caa, vous constaterez que l’ascension du Mont Cameroun figure bel et bien parmi les meetings régionaux du continent. Ce calendrier est remis aux 210 fédérations nationales d’athlétisme que compte le monde, aux autres confédérations continentales et à l’Iaaf la fédération internationale de la discipline. Ainsi, le monde entier est au courant de la tenue de l’événement. Sur le plan financier, la Caa a contribué en mettant la somme de 10 mille dollars Us (5 millions de francs cfa) à la disposition des organisateurs de cette dixième édition de la course de l’espoir. Nous intervenons aussi sur le plan technique en participant à la formation de certains techniciens retenus pour la compétition. En fait, la grande partie de l’organisation de cette compétition incombe au Cameroun et la Caa n’apporte que son concours sur divers plans pour la réussite.
Vous évoquez la publicité de l’événement faite hors du Cameroun par la Caa mais, on constate qu’il n’y a pas assez d’étrangers ?
Ceci est dû en grande partie au report d’une semaine qu’a connu l’événement. Dans le calendrier des événements internationaux distribué partout dans le monde par la Caa et dont vous avez une copie, il est prévu que l’ascension du Cameroun se déroule dimanche 20 février et non ce dimanche 27 février. Ce qui fait que, de nombreux officiels et compétiteurs étrangers invités par la Caa sont venus avant le 20 février et, à cause du report d’une semaine décidé à la dernière minute, sont repartis parce que ayant d’autres obligations. Vous constaterez d’ailleurs dans le calendrier international de la Caa que la ville de Kigali au Rwanda accueille un cross-country ce dimanche 27 février et certains athlètes étrangers qui devaient prendre part à la course de l’espoir si elle se déroulait le 20 février dernier étaient aussi engagés pour le rendez-vous de la capitale rwandaise. En fait, il faut le dire, un événement comme l’ascension du Mont Cameroun nécessite une bonne et longue préparation. Il faut planifier la préparation de l’événement. Un temps pour chaque aspect : évaluation de l’édition passée, aspect technique, promotion, médiatisation, etc. Cela voudrait simplement dire qu’il faut du temps pour une organisation efficiente. Donc, les préparatifs pour la prochaine édition de la course de l’espoir doivent être entrepris dès la fin de celle qui vient de s’achever.
Quels conseils prodiguez-vous aux organisateurs de l’ascension du Mont Cameroun pour les prochaines éditions ?
Comme je vous l’ai déjà dit, ils ont intérêt à préparer l’édition 2006 dès la fin de celle qui vient de s’achever. Il faudrait qu’ils se mettent ensemble pour la recherche des sponsors et mettent sur pied des commissions qui doivent avoir chacune une mission précise. Et puis, il faudrait mettre sur pied un système efficace de contrôle du sponsoring pour éviter que l’on retrouve sur ou à proximité du stade de Molyko des potentiels sponsors qui ont pourtant refusé de soutenir l’événement. Je pense surtout à la société Guinness Cameroon qui s’est retirée tout seul de l’événement et revient toujours autour sans pourtant le soutenir. Maintenant, pour ce qui concerne la Caa, nous apporterons toujours notre soutien, comme nous le faisons pour d’autres rendez-vous internationaux sur le continent africain.
Par Entretien mené à Buea par Honoré FOIMOUKOM
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