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08.11.2004
Me Hanack Tonyè : “ Le Minjes ne nous a pas alloué de subvention ”
Le président de la fédération camerounaise de Judo, Nambudo et disciplines affinitaires juge son bilan et pose les jalons des lendemains au cas où il est réélu en décembre prochain.
Comment percevez vous votre travail à la tête de la fédération ?
Il y a à la tête de la fédération, des gens qui connaissent le Judo et le Nambudo, et qui l`aiment. Nous avons développé le sens du sacrifice et de la patience. Il faut noter que notre très bonne maîtrise et notre connaissance de l`environnement du sport nous auront été très bénéfiques. On sait comment le sport marche. On connait la plupart des acteurs de notre fédération. Ce ne sont pas ceux qui parlent beaucoup qui sont les meilleurs. Nous avons essayé de conseiller les gens pour qu`ils retrouvent le bon chemin. Dans les coins, certains ne sont pas contents. Normal. Les élections sont proches.
Avez-vous des raisons d`être ravi de votre bilan?
Je pense que les chiffres parlent d`eux-mêmes. Nous savons que nous pouvions faire mieux et nous allons faire mieux au cas où nous sommes réélus. Sans fausse modestie, même nos adversaires dans leur coin savent qu`il n`y avait pas meilleur rendement à faire surtout dans le contexte qui était le nôtre sur le plan financier au moment de la prise des instances dirigeantes de la fédération. Cette année par exemple, à cause des problèmes de trésorerie, le Minjes ne nous a pas alloué de subvention. Quoi qu`il en soit, nous voulons mettre la fédération à un niveau où aucun recul ne sera plus possible : la grande modernité administrative et sportive. Je dois dire que nous avons une équipe qui a une fondation solide. Ce sera difficile maintenant pour nous car tout le monde nous attend tant à l`intérieur, notamment chez ceux qui ne veulent pas que les choses avancent positivement, qu`à l`extérieur où la montée du Cameroun ne fait pas toujours plaisir.
Certes les résultats de votre fédération sont encourageants. Mais vous conviendrez avec nous qu`il y a des zones d`ombre.
Je vous le concède. Le manque d`infrastructures adaptées n`était pas de nature à nous faciliter le travail. Il n y a aucune salle appropriée au pays. Ceci ne relève pas de la fédération. La construction du palais des sports sera salutaire pour le mouvement sportif camerounais. De notre côté, la volonté est intacte, les compétiteurs sont là. Mais les financements sont rares dans les conditions où les lieux de sport n`attirent pas un grand public. Nous ferons tout pour mieux vendre nos disciplines qui nous permettent de parler avec autorité sur la scène internationale.
Par Entretien mené par Sandeau NLOMTITI
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