ACTUALITE |
04.01.2016
CAMEROUN: La révolution des Infrastructures sportives en marche
S´;il y a un évènement qui va interpeller le Cameroun en 2016, c´;est bien l´;organisation de la coupe d´;Afrique des nations de football féminin (19 novembre-3 décembre).
Une compétition qui se veut la grande répétition de la version masculine, en 2019. Il faut donc comprendre l´;importance que l´;organisation ces deux CAN revêt aux yeux du chef de l´;Etat qui, à chaque fois qu´;il en a eu l´;occasion, n´;a jamais manqué de rappeler l´;honneur qui est fait à notre pays. Lors de son discours du 31 décembre, le sujet était une nouvelle fois d´;actualité. « Nous devons accueillir la CAN féminine en 2016 et la CAN masculine en 2019. Pour cela il faut des infrastructures adéquates », a déclaré le président Paul Biya. Infrastructures. C´;est un secret de polichinelle que de dire que le Cameroun en souffre cruellement dans le domaine du sport. Mais le président Paul Biya a décidé de prendre le taureau par les cornes, lui qui a « demandé au gouvernement de s´;y employer activement ».
Le message est clair : il va falloir donner un grand coup d´;accélérateur aux différents chantiers pour être prêt. En tout, dix stades sont concernés par ces travaux dans la perspective de la CAN féminine, qui est déjà à notre porte. Il s´;agit du stade Omnisports, les stades annexes numéro 1 et 2, le stade militaire à Yaoundé ; à Limbe le Centunary Stadium, le Middle Farm, le stade de Ngueme et son annexe ; à Buea le Molyko Stadium et le Municipal stadium. La majorité des marchés ont déjà été passés. Mais une récente descente du ministre des Sports et de l´;Education physique, Bidoung Mkpatt, à Limbé a permis de constater que les travaux n´;avançaient pas au rythme souhaité. Aussi, il a prescrit l´;accélération des chantiers qui concernent principalement ici les aménagements externes du stade de Ngueme dont le gros œuvre est achevé.
Il s´;agira donc, pour le comité d´;organisation de veiller à ce que tout soit prêt d´;ici août 2016 au plus tard. Mais il ne serait pas superflu de préciser que ces chantiers ne concernent pas que les infrastructures sportives. En termes d´;établissements hôteliers et sanitaires, d´;infrastructures de transport et de communication, d´;accueil et de mobilisation, le Cameroun doit pouvoir honorer ses engagements. Le temps ne joue plus en notre faveur et il est temps d´;accélérer.
Du reste, il faut déjà se pencher sur le dossier de la CAN 2019 qui n´;est plus si loin. Les stades d´;Olembé et de Bwang-Bakoko (Douala), d´;une capacité, chacune, de 60000 places, sont toujours dans l´;attente du démarrage effectif de leur construction. Le stade de Bafoussam est prêt à 92% alors que ceux existant à Yaoundé, Douala et Garoua seront réaménagés. Face à l´;urgence, le Programme de national de développement des infrastructures sportives (PNDIS) élaboré il y a quelques années par le gouvernement a connu un coup d´;accélérateur. Au-delà des événements sportifs que le Cameroun va abriter, le développement de ces infrastructures va ainsi conforter, l´;attachement du président Paul Biya vis-à-vis des sportifs camerounais.
Avec les nouveaux écrins dont certains sont déjà sortis de terre, la jeunesse sportive camerounaise va se retrouver face à un défi : celui de la performance. Les sportifs camerounais sont invités par le président de la République à se mettre au travail, comme l´;ensemble des autres Camerounais pour être à la hauteur des défis qui interpellent le pays. Et en bon père, le chef de l´;Etat sait qu´;il faut des instruments adéquats. Ils seront bientôt disponibles.
© Cameroon Tribune : Josiane R. MATIA
|
|
Hits: 1 | Source:cameroon-tribune.cm | |
|
|
|
|
| |