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22.01.2008
Ngando Pickett : “Le match des gradins est gagné d’avance”
La mascotte des Lions évoque sa propre préparation de la Can 2008.
Comment abordez-vous le premier match des Lions Indomptables face aux Pharaons ?
J’aborde cette compétition avec optimisme. Je n’ai pas peur. Je fais confiance aux Lions indomptables du Cameroun. Après avoir passé une douzaine d’années aux côtés des Lions, je n’ai plus rien à prouver. Mais, il s’agit ici d’une nouvelle Can qui ne ressemble pas aux autres. C’est la raison pour laquelle on aura un autre Ngando cet après-midi, à Kumasi. Il y aura assez de surprises agréables. J’ai mobilisé la grande colonie camerounaise de Kumasi qui m’attendait depuis des semaines. Les spectateurs auront droit, entre autres, à une nouvelle chorégraphie. Je vais ajouter un rythme traditionnel du Cameroun, l’Essewè, pour motiver davantage les gars. Nous allons chanter le ”Ngosso” pour appeler nos ancêtres afin qu’ils soient de tout cœur avec les Lions indomptables qui doivent gagner cette coupe. Donc, le match des gradins est gagné d’avance. Tous les visiteurs venus d’Europe, d’Afrique viennent me saluer. Ils connaissent la force de Ngando Pickett. C’est un don que Dieu m’a donné. C’est à cause de l’Egypte que nous avons manqué la dernière phase finale de la coupe du monde. Ce sera pour nous un match de défi à gagner à tout prix. Si nous gagnons ces Pharaons égyptiens, je crois que c’est la victoire assurée pour un autre triomphe du Cameroun en Afrique.
Quels sont vos rapports avec les Lions indomptables ?
Il y a beaucoup de liens d’amitié, de respect mutuel entre nous pour la gloire de la nation camerounaise. Rigobert Song et les autres sont mes gars, mes enfants. Nous sommes ensemble depuis douze ans au moins. Quand on se voit, on rit, on s’amuse. Ils représentent une partie de ma personne.
Comment Ngando Pickett et sa troupe sont arrivés au Ghana ?
On n’a pas de budget. Cependant, il y a des âmes généreuses qui, conscientes de notre rôle au stade, peuvent voler à notre secours. Je dis merci pour les futurs secours. La récompense c’est aussi d’être reconnu par les autorités, le commun des Camerounais et les amoureux du football africain. Çà surprend ces gens de voir un monsieur torse nu qui est toujours derrière les Lions. Une histoire qui a commencé en 1998, au Burkina Faso. Le Cameroun était surpris de me découvrir en action. Le ministre de l’époque, Joseph Owona, a vu en moi la mascotte des Lions. Depuis ce jour, je traîne avec joie mon gros ventre partout où les Lions défendent les couleurs du Cameroun. Et je suis encouragé par mon épouse et mes deux petites merveilleuses filles qui supportent les Lions.
Propos recueillis par
François Xavier EYA à Kumasi
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