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08.02.2007
Jeux africains : les volleyeuses camerounaises frôlent le forfait
L’équipe nationale féminine a failli être absente au tournoi zonal, prévu en République démocratique du Congo.
Le tournoi de la zone IV, initialement prévu à Kinshasa (RDC) la semaine prochaine et qualificatif pour les prochains Jeux africains a failli visiblement débuter sans les Camerounaises. Pas de stage bloqué ni de préparation en vue depuis. Yende Lavoisier, l’entraîneur de l’équipe nationale féminine a pourtant convoqué l’équipe pour les séances d’entraînement qui n’ont malheureusement jamais eu lieu. Au niveau administratif, rien n’était encore à jour pour une compétition censée commencer jeudi prochain pour s’achever le 23 de ce mois. Heureusement, aux dernières nouvelles, la RD Congo a décalé la compétition d’un mois. Elle s’étalera finalement du 15 au 24 mars prochain. Un ouf de soulagement au moment où beaucoup ne juraient plus que par un forfait du Cameroun. A l’encadrement technique de profiter de ce laps de temps pour mettre au point une équipe compétitive au moment où on annonce la défection de la plupart des joueuses professionnelles.
D’après une rumeur sans cesse croissante dans les milieux du volley-ball camerounais, la majorité des joueuses ayant pris part au dernier championnat du monde au Japon auraient décidé de boycotter l’équipe nationale. Raison ? Il semblerait qu’elles reprochent à la tutelle de n’avoir pas su les ménager lors de cette compétition. Ce que rejette avec véhémence Apolline Abena Ekobena, inspecteur pédagogique au ministre des Sports et de l’Education physique et chef de la délégation camerounaise au Japon. " Toutes les filles ont touché sans exception leurs primes de participation que nous avons d’ailleurs doublées ", précise t-elle. S’il faut s’aventurer sur le terrain des primes de victoire, les Lionnes Indomptables du volley auront la crinière basse. On se rappelle en effet qu’en cinq sorties dans l’Empire du soleil levant, les nôtres ont enregistré cinq défaites. A se demander si les professionnelles qui composaient l’essentiel de la sélection camerounaise et qui ont bénéficié de près de deux mois de stage de préparation en Europe avaient leur place dans cette équipe. Heureusement, plus de peur que de mal, Lavoisier Yende a encore un mois pour mettre sur pied une sélection capable de défendre les couleurs nationales à la compétition zonale.
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Hits: 1 | Source:cameroon-tribune.cm | |
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