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19.07.2005
Claude Bernard Messy : "Le relief de l’Ouest est unique"
Claude Bernard Messy, président de la Fédération camerounaise de cyclisme.
Quel est votre sentiment à l’issue de la course d’ouverture de la saison ?
Nous sommes satisfaits déroulement de la course. Nous ne nous attendions pas à une compétition aussi relevée après une rupture de plus de trois mois C’était l’ouverture de la saison et nous avons vu que les coureurs qui ont maintenu le rythme de travail ont démontré qu’ils étaient à un bon niveau. Nous avons vécu deux étapes fantastiques avec des cols hors catégorie. Nous avons pu constater que Sanda Joseph et Tega Martinien sont en super forme. Notre souhait à la fédération est de tenir un rythme fréquent de compétitions pour que les cyclistes soient en jambes pour les grands rendez-vous à venir.
Le choix de la province de l’Ouest pour le lancement de la saison est-il un choix anodin ?
Pas du tout. Il ne s’agissait pas d’un choix anodin. A la fédération nous sommes très contents chaque fois que nous pouvons venir courir dans le Grand Ouest. C’est une région qui présente le meilleur relief possible pour une grande course cycliste. Par ailleurs, lors du dernier Tour cycliste du Cameroun, nous n’avons pas pu faire honorer les étapes prévues dans cette région à cause des contraintes budgétaires. La boucle de l’Ouest est une façon pour nous, de nous racheter auprès du public du Grand Ouest qui fait notre fierté. Voyez-vous, la région dispose d’un relief unique que nous envient les autres pays africains. Au cours de la course de ce week-end, nous avons franchi deux cols hors catégorie : le col de Bana et le col de Batié. Ce sont des cols qui apportent un plus à une course cycliste. C’est important que nos coureurs s’y frottent dans la perspective du Tour du Cameroun 2006, qui, nous l’espérons, viendra dans la province de l’Ouest.
Au cours de la course du week-end, un accident est venu tenir la fête. Que s’est —il passé ?
C’est l’occasion pour nous de déplorer et de condamner l’incivisme sur nos routes. L’incident est survenu tout simplement parce qu’un chauffeur n’a pas voulu respecter les injonctions des forces du maintien de l’ordre qui du reste nous ont bien encadrés pendant la course. A cause d’un chauffeur indélicat, un des motards qui encadraient les coureurs a été percuté et ses deux occupants ont été sérieusement blessés. Heureusement pour le moment nous ne déplorons pas de décès. Toujours est-il qu’il est inadmissible qu’en dépit de tous les signaux qui annoncent une caravane et au mépris des injonctions des forces du maintien de l’autre, qu’un chauffeur trouve le moyen de causer tant de dégâts.
Quid de la vie de la Fédération camerounaise de cyclisme ?
En marge de la course, nous avons tenu notre conseil d’administration. Le principal enseignement que nous pouvons en tirer c’est que nous avons ouvert la fédération à tous. Désormais, nos statuts permettent à toute personne qui le souhaite d’être membre de la fédération, à condition de s’acquitter des droits de licence. Par ailleurs, nous avons planché sur les nombreux litiges au sein des ligues ou avec certains cyclistes. Le Conseil d’administration s’est résolu à apporter la paix et la concorde dans le cyclisme camerounais.
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