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12.07.2005
Coulisses
Coulisses
Ephémère
La flamme olympique saluée par les athlètes n’a duré que le temps de la parade des principales délégations qui participent aux 8èmes jeux universitaires. Le froid légendaire de la ville de Dschang y est pour beaucoup. La flamme s’est donc éteinte au grand dam des organisateurs. Pourtant, elle devait rester allumée pendant toute la durée des jeux.
Profusion
L’une des curiosités de cette manifestation est le nombre pléthorique des journalistes. On comptait ce dimanche 10 juillet 2005, 48 hommes de médias (télévision, radio, presse écrite). Les 8èmes jeux universitaires sont en passe d’être la plus couverte par la presse. D’ici la fin de la compétition, il y a de fortes chances que leur nombre soit revu à la hausse. Une histoire de perdiem en vue.
Médias
Pour faciliter la tâche aux journalistes, les organisateurs ont ouvert un Centre de presse, situé dans l’enceinte du Décanat de la Faculté des Sciences juridiques et politiques. Une salle Internet a également été mise à leur disposition.
Dissonance
Le recteur de l’université de Dschang, Jean Louis Dongmo, pouvait bien se mordre les doigts, samedi dernier. Puisqu’il avait tellement pris du temps à confectionner son discours qu’il devait surtout s’adresser au ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), sa tutelle, et à deux autres membres du gouvernement, Philippe Mbarga Mboa et Adoum Garoua, à l’ouverture des Jeux universitaires. Il s’y était préparé, à regarder toute la gestuelle. Mais, personne ne l’a entendu- sauf lui-même- notamment parce que le dispositif de sonorisation était défectueux, avec des baffles qui ronflaient à une centaine de mètres sans retransmettre un seul mot de l’allocution de bienvenue du recteur hôte.
Prudence
Le discours d’un homme politique, encore moins d’un ministre, ne se conçoit pas à quelques minutes d’une cérémonie officielle. Tout le monde ou presque le sait. Pourtant, le patron du ministère de l’Enseignement supérieur en a fait une triste expérience, lui qui voulait si bien faire qu’il s’est trompé de site. Le Pr. Jacques Fame Ndongo était sûr de lui. Il a reconnu les efforts faits par le comité local d’organisation des Jeux U., en remerciant Jean Louis Dongmo et tous ses collaborateurs qui « n’ont ménagé ni leur temps, ni leur énergie, ni leur ingéniosité et leur perspicacité pour transformer ces magnifiques collines et vallées en un complexe sportif moderne en cours d’achèvement ». Ce qui est curieux, c’est qu’on avait changé le lieu des cérémonies d’ouverture de jeux. Le stade de foot du campus A de l’Université de Dschang, choisi pour la circonstance n’avait rien du relief décrit par le Minesup. Juste une surface pleine de boue et des champs de maïs qui meublaient le décor.
Séquence
Personne ne pouvait souhaiter être à la place de Lucien Wantou Siantou, le promoteur d’un établissement scolaire et universitaire du même nom, basé à Yaoundé. Ce dernier est arrivé en retard à la tribune officielle à Dschang, à bord de sa voiture. Et au moment où l’on avait déjà entonné l’hymne national du Cameroun. M. Siantou a d’abord voulu ne pas descendre aussitôt de son véhicule pour ne pas s’attirer des regards dédaigneux. Malheureusement, devant des personnalités de haut rang, il s’est ravisé, ensuite. M. Siantou a enfin sauté de cette cylindrée qui était devenue gênante pour atterrir sur ses deux jambes. L’on redoutait seulement dans le public, qu’il ne se donne une foulure. Plus de peur que de mal…
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