ACTUALITE |
08.06.2013
Rétrospective: Si l’histoire vous était comptée ?
Écrit par LN
Regard sur les dernières rencontres entre les deux sélections nationales.
S’il fallait compter sur l’histoire, le Cameroun serait bien parti pour damer le pion au Togo dans la confrontation de dimanche. Sur les dix matchs déjà joués entre le Cameroun et le Togo, toutes compétitions confondues, le Cameroun en a remporté sept, concédé un nul et est tombé deux fois.
C’est un passé qui tourne autour de la Coupe d’Afrique des nations (Can). Une compétition qui a vu Eperviers et Lions indomptables s’affronter quatre fois entre 1984 et 2006. Pour le premier rendez-vous, le Cameroun se positionne en mâle et s’impose 4-1. Il faudra attendre 2000, pour que le Togo renvoie l’ascenseur, mais pas avec la même vivacité (1-0). Mais dans ce duel de fauves, le mâle tient à son autorité et revient à la charge lors de Mali 2002 (3-0). Et confirme en Egypte en 2006, sur un deux buts à zéro.
C’est la fin des confrontations autour de la Can. Un an plus tard, les deux compagnons se réconcilient en amical (2-2). Il faut désormais ouvrir la page des éliminatoires de la coupe du monde. L’Epervier surprend le 28 mars 2009 (1-0) sur le chemin d’Afrique du sud 2010. De quoi susciter la révolte du Lion qui l’attend à Yaoundé pour le recadrer sur une fessée (3-0). Et c’est sur la même lancée que la partie se poursuit sur la route de Brésil 2014. A l’aller dans le groupe I, le Cameroun s’est imposé 2-1 à Yaoundé le 23 mars dernier, et compte confirmer sa domination dimanche prochain à Lomé. Peut-être avec la bénédiction d’Emmanuel Adebayor qui, même s’il est resté présent depuis 2006 pour porter le danger, clignote beaucoup ces derniers temps. Celui dont les dribbles et la pointe de vitesse ont eu raison de la carrière de Raymond Kalla Kongo, est en froid avec le sélectionneur national, Didier Six depuis la Can 2013. Du coup, la défense camerounaise a de quoi se rassurer au moins psychologiquement. Si jamais le capitaine appelé encore mais qui n’a pas toujours rejoint le nid des Eperviers, finit par ne jamais arriver comme à l’aller. En attendant le 9 juin pour vivre la réalité de terrain. Mais le Cameroun, lui aussi, évoluera sans son artificier
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