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30.01.2008
Alexandre Song Bilong : “Il n’est pas question que nous fassions encore des erreurs ”
Le jeune footballeur polyvalent s’étend sur l’état d’esprit du groupe des Lions Indomptables, parle de la compétition, de son choix pour le Cameroun au lieu de la France, et de ses liens de famille avec Rigobert Song Bahanag.
On vous a vu organisateur chez les Lions cadets et juniors. Aujourd’hui, on vous utilise comme récupérateur chez les seniors. C’est une polyvalence souhaitée ou vous aimeriez vous confiner à un poste précis ?
Non. Je suis là. On est un groupe de 23 joueurs. Je pense d’ailleurs qu’on a de la chance d’avoir des joueurs qui peuvent jouer à plusieurs postes. Aujourd’hui, si l’entraîneur peut donner la chance à chacun ; que ce soit à gauche, à droite ou au milieu, l’essentiel c’est de donner le meilleur de nous. Pour le moment, tout se passe bien depuis notre éclatante victoire face à la Zambie 5 buts à 1. Maintenant, il faut continuer dans cet élan, avec l’état d’esprit de gagneur.
Quand vous veniez à cette Can, étiez-vous sûr de commencer dans le onze entrant comme ce fut le cas au cours du match Cameroun – Zambie ?
Vous savez, en football on est sur de rien. Je suis dans un groupe de 23 joueurs. Personne n’était sûr de pouvoir jouer. Maintenant, quand l’entraîneur vous donne la chance, il faut jouer à fond pour ne pas décevoir. Il faut se battre pour pouvoir être à la hauteur. J’apporte ce que je peux. J’essaye de donner le meilleur de moi-même pour mériter davantage la confiance de l’entraîneur.
Quel est votre objectif personnel à cette Can 2008 ?
C’est celui d’aller le plus loin possible. On n’est pas venu ici en touristes. Pour moi, ce sera une grande déception si on ne va pas le plus loin possible. On ne va pas baisser les bras. On va donner tout ce qu’on a dans le ventre. Je pense que c’est le plus important. Il n’est pas question que nous fassions encore des erreurs.
Vous avez commencé à jouer au foot dans la banlieue parisienne. Pourquoi avoir choisi le Cameroun au lieu de la France comme beaucoup d’autres jeunes africains ? Surtout que vous avez flirté avec des sélections nationales jeunes françaises…
D’entrée de jeu, je vais vous dire que Rigobert Song Bahanag a été pour beaucoup dans mon choix définitif pour le Cameroun. Rigo c’est quelqu’un que j’ai toujours admiré. C’est un monsieur avec grand “ M ”. C’est vrai, j’ai joué en équipe de France chez les jeunes. Mais, mon cœur n’a jamais cessé de battre pour le Cameroun, ma terre chérie. Et avec la présence de Rigo, je n’ai pas eu la peine pour choisir. J’ai choisi le cœur, tant mieux.
Quelle est finalement la relation qui vous lie à Rigobert Song Bahanag ? Les uns parlent de neveu, d’autres de frère ou cousin. Clarifiez la situation…
De toutes les façons, que les gens pensent ce qu’ils veulent. Rigobert Song Bahanag est pour moi le dinosaure. Lui et moi avons des relations familiales très étroites. J’ai la chance de l’avoir auprès de moi. Je suis fier de lui et il est fier de moi. Je n’ai pas besoin de faire des précisions. Que ce soit tonton ou papa ou frère, le plus important c’est d’apporter quelque chose au pays. Et je pense que c’est ce que nous faisons. Le reste n’est pas important pour moi. Dieu merci, j’ai la chance de l’avoir. Il m’apporte beaucoup, me donne beaucoup de conseils.
Par Entretien mené à Kumasi par Honoré FOIMOUKOM
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