ACTUALITE |
04.01.2008
Cyclisme - Compétition : Tour du Cameroun 2008 : le Cameroun plaide à Génève
Les dirigeants du cyclisme camerounais souhaitent organiser le “ Tour du Cameroun ” 2008 du 24 février au 8 mars 2008. Mais, rien n’est moins sûr. Car l’Union cycliste internationale (Uci) et la Fédération camerounaise de cyclisme (Fcc) ne s’accordent pas sur certains points. Particulièrement l’étape du Grand Nord. Raison pour laquelle le ministère des Sports et de l’éducation physique (Minsep) a commis une délégation pour aller au siège de l’Uci à Genève en Suisse.
A cet effet, le nouveau secrétaire général du Minsep, N’Hanack Tonye David et le nouveau président de la Fcc, François Njelè (élu le 29 décembre dernier au terme de l’Ag extraordinaire), s’entretiendront les 7 et 8 janvier prochain avec le président de l’Uci, Pat Mc Quaid. Selon le président de la Fcc, François Njelè, la “ position du Cameroun est ferme ”. Leur mission vise à “ amener les responsables de l’Uci à comprendre que les spécificités de notre pays ne permettent pas qu’on le sépare en deux ”, explique le nouveau président de la Fcc. C’est selon lui, un facteur d’unité que l’Uci devrait prendre en compte.
Ce dernier ne comprend pas que L’Uci s’oppose à la phase du Grand Nord, alors que le dernier tour du Sénégal a commencé au Maroc ; pays non limitrophe. Dans un fax datant de novembre 2007, l’Uci se plaint de ce que le transbordement par train est fatiguant pour les cyclistes. Mais en plus, l’instance faîtière du cyclisme mondial exige que le Cameroun installe des toilettes publiques modernes au départ de chaque course. Le Cameroun se propose d’effectuer désormais le transbordement du Grand Nord vers le Grand Sud par voie aérienne.
Sauver le tour
Quant aux latrines, “ même en France, ça ne se fait pas ”, rétorque François Njele qui se demande par ailleurs si les auteurs de ces exigences ont déjà mis les pieds dans un pays africain. Quand aux questions qui fusent sur le nombre d’équipes camerounaises retenues pour la compétition, et leur préparation, le président de la Fcc préfère aller au cas par cas. “ Il faut d’abord sauver le Tour du Cameroun ”, dit-il. C’est ensuite que la participation camerounaise sera réglée. Pas rassurant pour les principaux concernés : les cyclistes.
Par Edouard TAMBA
|
|
Hits: 1 | Source:lemessager.net | |
|
|
|
|
| |