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22.02.2007
Tennis de table : les leçons de Brazzaville
Pourquoi le Cameroun a échoué au pied du podium lors du récent championnat d’Afrique dans la capitale congolaise.
Les lampions se sont éteints il y a quelques temps sur le 17e championnat d’Afrique des nations senior dames et messieurs à Brazzaville. Dans une compétition largement dominée par l’Egypte et le Nigeria, le Cameroun a terminé 6e chez les messieurs et 8e en dames. N’eût été la défaite face au pays hôte lors du dernier match par équipes messieurs, Owona Essomba et ses camarades auraient terminé à la 5e position, synonyme de médaille de bronze. Une belle performance pour une discipline en panne d’encadrement technique de qualité. Malgré la présence de deux joueurs professionnels, Owona Essomba et Noah Essomba, les pongistes amateurs Simon Ebode, plusieurs fois champion du Cameroun et Yannick Amougou, autre pongiste de qualité sur la scène nationale n’ont pu élever leur niveau de jeu. Si en messieurs le podium n’était pas loin, la 8e place occupée par les dames remet au goût jour, l’éternel problème de la relève.
En effet, Victorine Fomun et Elise Ngo Bikaï, ténors de la discipline sur la scène nationale depuis plusieurs saisons semblent à bout de souffle. Les défaites successives enregistrées dans la capitale congolaise aussi bien en équipe qu’en individuelle (Victorine Fomun, Elise Ngo Bikaï et Tayim Mercy ont toutes été éliminées dès le premier tour) étant là pour témoigner du naufrage collectif chez le sexe faible. Des résultats qui appellent plusieurs interrogations : de quel encadrement technique bénéficient nos joueuses et joueurs ? Comment s’entraînent-ils ? Quel avenir pour le tennis de table camerounais ? " Le Congo est sur la bonne voie pour dominer désormais le ping-pong dans notre sous-région, car bénéficiant d’un encadrement technique de qualité ", reconnaît Owona Essomba. Le professionnel camerounais en veut pour preuve la naturalisation d’une chinoise dans l’équipe congolaise et la présence des entraîneurs nigérians dans l’encadrement technique. A cinq mois des prochains Jeux Africains, les responsables fédéraux et la tutelle gagneraient à mettre sur pied une politique gagnante. Parlant de l’équipe masculine, Owona Essomba se veut optimiste. " Nous pouvons réaliser de bonnes choses à Alger si nous bénéficions, à temps, d’un bon stage de préparation ", déclaré le professionnel camerounais évoluant en Angleterre.
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Hits: 1 | Source:cameroon-tribune.cm | |
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