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03.03.2006
Survie : Le cyclisme africain à la quête des moyens
L’Uci doit soutenir les fédérations africaines. Sur le plan sportif, les cyclistes ont fait un grand bond.
S’il y a un pays que personne n’arrive à égaler, c’est l’Afrique du Sud. C’est le seul à avoir deux coureurs dans le circuit professionnel et d’autres cyclistes qui sont dans de nombreuses équipes en Europe. Depuis 1995, il n’y a aucune édition des Jeux africains où l’Afrique du Sud ne gagne. Le premier Africain au classement Uci Africa Tour c’est Ruppert, celui-là même qui a gagné la dernière édition du Tour d’Egypte qui a pris fin le 19 février dernier.
Incontestablement en Afrique actuellement, il y a des pays qui prennent des dispositions pour que le cyclisme connaisse un meilleur sort chez eux. Il s’agit de l’Egypte, du Maroc, de l’Algérie, de la Zambie, de l’Ethiopie et de l’Erythrée. Si le Cameroun, le Sénégal et le Burkina ont des Tours de plus en plus bien connus, il manque pour les deux premiers, les moyens financiers venant de l’Etat, au contraire du football au Cameroun.
Pourtant, sur le plan de la qualité des athlètes, le cyclisme africain a beaucoup évolué. On voit des clubs de niveau mondial qui viennent participer aux compétitions en Afrique. C’est le cas de Colombia Selle Italia. Cette dernière a remporté quatre étapes au dernier Tour d’Italie, et a occupé le troisième rang au classement général. Elle était au Tour du Sénégal l’année dernière. Au Cameroun, lors de la troisième édition du Tour cycliste international, on a noté la puissance de l’Egypte de Team Nippo, qui est une équipe continentale. Seulement, certaines performances internationales sont entachées d’irrégularités. Notamment le problème du dopage.
Selon Omar Diagne, “ le jour où le dopage ne fera plus partie de ce milieu, on pourra établir le niveau des Africains ”. Il n’y a pas que cela comme frein. Les Africains sont en retard pour ce qui est du matériel. A cela s’ajoutent les problème sociaux : alimentation, le suivi médical. Dans l’ensemble, on peut dire que le cyclisme africain évolue. Mais pour que le cyclisme africain fasse un vrai bond, il faut qu’il soit aidé par l’Uci comme les autres fédérations internationales le font. Ce qui n’est pas toujours le cas.
Par S.N.
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Hits: 1 | Source:lemessager.net | |
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