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12.02.2004
Félix Nnazé : C’est mi-figue, mi-raisin .
Propos recueillis par E. G. S., à Monastir
Le patron de Feindis, organisateur d’un charter, reste en Tunisie jusqu’à la finale avec son groupe.
Vous êtes l’organisateur de l’un des charters partis du Cameroun pour la Can 2004. Quel bilan pouvez-vous en faire?
C’est un bilan à la fois négatif et positif. On s’attendait tous à la victoire finale des Lions indomptables, ce qui n’a pas été le cas. Il y a aussi du positif parce que, les gens que nous avons emmenés ici sont très satisfaits de leur voyage. Nous avons tenu à nos engagements, à savoir : pension complète (alors qu’ils avaient payé pour une demi-pension), et des excursions dans le sud de le Tunisie (Sousse, Kairouan, Hammamet, Nabeul et Sfax. Il nous reste une dernière excursion, un peu plus vers le nord, à Bizerte. Et puis, malgré l’élimination de l’équipe du Cameroun, nous sommes en Tunisie jusqu’en finale, comme nous l’avions promis.
Comment avez-vous trouvé cette Can 2004 ?
C’est une compétition d’un bon niveau. Je m’y attendais un peu, en voyant que la plupart des équipes (Tunisie, Mali, Maroc, Guinée…) avaient rajeuni leurs effectifs. Elles ont le mérite d’y avoir pensé à temps, il y a deux ou trois ans. Au Cameroun, il faudra qu’on se mette à cette école rapidement, en donnant leur chance aux jeunes comme Emana ou Mokake. Une expérience à la Can, même sur le banc de touche, est irremplaçable. Le Nigeria a besoin du même changement que le Cameroun.
Après la Can 2004, c’est quoi votre prochaine opération ?
Nous allons continuer dans ce que nous avons accompli, c’est-à-dire dans l’événementiel. Il y a les Jeux olympiques qui s’annoncent, ainsi que d’autres grands événements. Il faut préciser que notre structure n’est pas spécialisée dans les charters ; nous travaillons en collaboration avec les agences de voyage. Le but étant de montrer aux Camerounais, qu’il y a des pays en Afrique qui peuvent leur offrir beaucoup d’opportunités. Nous avions pris des précautions pour que cette Can soit le moyen de nouer des contacts utiles, malheureusement, le ministère du Tourisme camerounais n’a pas suivi. Nous aurions tant aimé faire connaître nos produits tels que la banane qui sont très demandés ici… Notre métier est le marketing global, et nous serons toujours prêtes à vendre ce qui est vendable.
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Hits: 1 | Source:quotidienmutations.info | |
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