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03.04.2008
L’amertume de François Njelé :« L’avenir du Tour passe par un déblocage à temps des fonds »
Louis MATEA
L’amertume de François Njelé, président de la Fécacyclisme après les difficultés de ces derniers temps.
Alors que la compétition s’est plutôt relativement bien déroulée dans le Grand Nord, comment comprendre qu’on rencontre des difficultés dans le Sud ?
Comme vous le savez, un transbordement reste toujours une opération très délicate. Toutefois, je ne considère pas le couac de la première étape comme un problème, car chacun de nous devrait faire son travail. J’ai pour mission de respecter le cahier de charge de l’UCI, à savoir faire le transbordement par avion. Il a été fait effectivement par deux rotations d’avions. Au terme de la troisième étape, lors du transbordement entre Ngaoundéré et Koutaba, je n’ai pas cessé de répéter aux directeurs sportifs que la première des choses à embarquer était les vélos et les coureurs. Malheureusement, certains étaient plus enclins à s’acheter des souvenirs à emporter que les vélos oubliés sur le tarmac de l’aéroport de Ngaoundéré. Ce qui a valu que la quatrième étape ait connu un grand retard à son départ de Koutaba. Heureusement, le commissaire de l’UCI s’est montré assez compréhensif en nous rappelant que c’était déjà arrivé lors d’un classique Paris – Nice.
Selon une certaine rumeur, le Tour du Cameroun 2008 rencontrerait des difficultés parce que vous auriez introduit certaines de vos proches totalement étrangers au cyclisme ?
Vous savez, les apprentis sorciers on les trouve un peu partout. Ce qu’il faut déjà savoir c’est que toutes les commissions sont présidées par les anciens que j’ai trouvés depuis six ans. J’ai peut-être inversé les rôles pour certains, mais ce sont les mêmes.
A quoi servent les multiples réunions préparatoires avant chaque Tour du Cameroun s’il faille toujours finalement buter contre les mêmes difficultés chaque année ?
Les réunions préparatoires ne peuvent avoir leur sens que lorsqu’on peut disposer des moyens pour faire respecter certains détails avant la compétition. Mais lorsqu’on ne vous remet l’argent du budget que quelques heures avant le départ de la compétition, il faut avouer que cela devient très difficile et même compliqué.
Dans ces conditions, quel regard jetez-vous sur l’avenir du Tour du Cameroun ?
L’avenir du Tour du Cameroun passe par un déblocage à temps du budget. Si l’organisation dispose du budget un mois avant, il y a de fortes chances d’organiser un Tour parfait. Mais tant qu’on remettra le budget au comité d’organisation deux heures avant le début de la compétition, on butera toujours contre certaines difficultés.
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