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29.11.2005
Beach volley: les rois de la plage sont connus
La 7e édition du tournoi national a pris fin à Kribi samedi.
La plage de Ngoye (Kribi) a retrouvé son calme, bercée par les vagues, après avoir vibré pendant trois jours au rythme du beach volley-ball. De jeudi à samedi dernier, les amateurs de cette discipline sont revenus dans la cité balnéaire après le premier passage qui remonte au 24 mars dernier. Pour ce septième tournoi national, le deuxième de l’année, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on a enregistré des résultats plus on moins mitigés. En messieurs, la paire Samo- Omgba a déjoué tous les pronostics en se hissant, à la surprise générale, sur la plus haute marche du podium. " C’est la première fois que nous remportons un trophée national. Nous accédons au podium après plusieurs essais infructueux ", a déclaré tout heureux après sa victoire, Robert Samo. Le succès de Samo et son complice Omgba s’est nettement dessiné à partir des demi-finales où ils ont disposé de la paire Adam — Mahamat par 2 sets à 1. En finale, face à la paire Engohe — Tabi, les nouveaux rois du beach n’ont pas fait dans la dentelle, 2 sets à 0 (21-17 ; 21-16).
Chez les dames, la paire Ambatta — Ambassa a reconquis le trône perdu en mars dernier sur cette même plage de Ngoye face à la même paire Eyango — Kenmoe qui avait alors réalisé un hold-up parfait. Cette fois, la capitaine des Lionnes Indomptables du volley-ball et sa coéquipière se sont montrées intraitables. Déjà en demi-finale, Ambatta et Ambassa avaient eu raison de la résistance de Mendouga et Oluchie par 2 sets à 0. Avant de désillusionner par la suite Eyango et Kenmoe sur un score identique 2 sets à 0 (21-14 ; 21-15). " C’est une victoire qui nous ravit particulièrement. Car, nous avons pris notre revanche sur les mêmes adversaires qui nous avaient battu la dernière fois sur cette même plage de Kribi ", s’est réjouie Carole Amabatta.
Malgré un succès relativement populaire et sportif, le beach volley connaît visiblement, comme la plupart des disciplines sportives, des problèmes. " La véritable difficulté que rencontre le beach volley au Cameroun est d’ordre financier. Il nous manque des sponsors. Pour organiser un tournoi, il faut prévoir en moyenne trois millions de primes au minimum ", a déclaré Roger Bowen, président de la commission nationale de beach volley-ball. L’ancien international camerounais et son équipe envisagent, d’organiser trois tournois du beach l’année prochaine, condition sine qua non pour participer à une étape du circuit africain. " Il faut organiser trois tournois de beach volley-ball au cours d’une saison et payer six millions de primes pour les dames et les messieurs. Vous convenez que le chemin est encore long ", a conclu Bowen.
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Hits: 1 | Source:cameroon-tribune.cm | |
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