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29.10.2010
Les Astres de Douala : En quête du firmament
Après deux échecs en finale, les Brésiliens de Bépanda ne veulent pas entendre parler de fraternité.
Ils sont tous confiants. Joueurs, dirigeants et surtout les spectateurs. Tous sont unanimes. Cette fois sera la bonne. Il est 8 heures ce jeudi. Jean-Claude est élève en classe de seconde au collège Bernard Eyenguè Nkongo. Il n’est d’ailleurs pas le seul élève qui « ne se soit pas trompé de chemin » ce jeudi matin. «Je ne me suis pas trompé de chemin. Ce matin, mon emploi de temps prévoit entrainement des Astres pour la première heure ; et ma récompense ce sera la coupe du Cameroun. Il n’y a pas de raison qu’on perde. Fovu de Baham ne peut pas être à la hauteur », affirme-t il. Une rumeur d’approbation parcourt les gradins de la cuvette de Bépanda où des centaines de supporters se sont massés pour assister à la dernière séance d’entrainement de leur équipe.
Sur le terrain, M. Sango mène ses troupes. Les joueurs sont disposés en groupes de 7. Au milieu de chaque carré, deux joueurs s’attellent à la récupération de ballon que se passent leurs partenaires. « Deux touches. Pas plus ; pas moins. Si un homme du milieu touche la balle, c’est perdu», instruit le coach en passant d’un groupe à l’autre. L’objectif est clair ; il recherche la perfection dans le jeu de ses poulains. Bien que la séance d’entrainement de ce jeudi 28 se déroule dans une bonne ambiance, la concentration ne fait pas défaut. Tous les joueurs se livrent sans la moindre réserve. Devant les buts, les quatre gardiens de buts travaillent avec le même sérieux que les autres joueurs de l’équipe. « Nous sommes prêts pour le grand jour. Les enfants connaissent l’enjeu et vont faire leur travail avec beaucoup de sérieux », affirme l’entraineur Ndoumdè Bosso. Le technicien poursuit : « Pour la finale de cette année, c’est clair que ce sont les joueurs qui ont qualifié l’équipe qui seront à l’honneur. Ce match est le fruit de leur travail.
Et je sais qu’ils seront à la hauteur des attentes et des espoirs placés sur eux. Les nouveaux joueurs vont évidement être à leurs cotés». Parmi les joueurs, la sérénité est à son comble ; et l’objectif est clair. Selon Philipe Ebongué Ebondè, « il n’y aura pas de fraternité. C’est un match de finale, et c’est clair que c’est le meilleur qui gagne. Ce n’est pas que je manque de respect à Fovu, mais le meilleur, ce doit être nous ». Rien ne semble avoir entamé le moral des «Brésiliens» de Bépanda. A en croire Lawrence Ngomè, « la longue attente ne nous a pas déstabilisés. Nos encadreurs nous avaient préparés psychologiquement ; et de toutes les façons, nous y sommes déjà habitués».
La finale de dimanche 31 octobre prochain va constituer la troisième de l’histoire des Astres Football Club de Douala. Après les deux tentatives manquées de 2009 et 2007, ils espèrent remporter enfin ce trophée tant attendu par leurs fans. Mais il n’y aura pas que les 300 kilomètres de route à parcourir dans les deux sens. Il y aura surtout Fovu de Baham à dompter sur le terrain.
Alfred Epacka (stagiaire)
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