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06.06.2008
Hommage : La résurrection de Marc Vivien Foé
Un documentaire retraçant la vie du Lion disparu en 2003 a été diffusé hier au Ccf.
Sainclair Mezing
Il y avait comme un air de tristesse dans la salle de spectacle du Centre culturel François Villon de Yaoundé hier en matinée. La diffusion de "Message", un documentaire du jeune cinéaste camerounais Pierre Alain Lissom Nguidjol, qui retrace la vie de Marc Vivien Foé, le Lion indomptable, tombé au stade de Gerland à Lyon en France en pleine demi-finale de la coupe des Confédérations contre la Colombie le 26 juin 2003, est venu replonger le maigre public présent dans l’émoi et la consternation. Obligeant quelques cinéphiles à écraser une larme. Dans sa démarche, le réalisateur donne la parole à Micheline et Martin Foé, les parents du défunt. Ils racontent comment ils auraient souhaité que leur fils fasse carrière dans l’armée. Malheureusement la témérité de ce dernier en a voulu autrement. Le film montre également les différentes localités du pays où il a séjourné.
Notamment aux collèges Sacré cœur de Makak et Saints Anges de Nlong à une quarantaine de kilomètres de Yaoundé où son surveillant général, M. Ebanga, encore en poste, parle d’un élève très timide qui savait jouer au football sous les couleurs de l’équipe de l’internat. Dans ce travail de 52 minutes, à la différence de "Qui a tué Foé" de Bassek Ba Khobio, l’on présente Marc Vivien Foé comme un homme très attaché à la religion. Avec une évocation sur ce servent de messe qui a eu le privilège de tenir l’encensoir en août 1985 au cours de l’homélie dirigée par feu le Pape Jean-Paul II à Yaoundé.
Le documentaire aborde également les supposées pratiques dans lesquelles aurait trempé le disparu. Alain Edéné, caméraman à la Cameroon Radio Television (Crtv), qui dit avoir été proche de l’action, revoit comment "Marco" était tombé ce jour-là. Toutefois, le document pêche par le manque de synchronisation entre l’image et le son. De même que la netteté approximative de l’image qui saute de temps en temps. Le réalisateur parle des raisons techniques liées au matériel utilisé par le Centre culturel français de Yaoundé.
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Hits: 1 | Source:quotidienmutations.info | |
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