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28.06.2004
Commémoration du décès Foé : « J’étais le coach, le complice et le papa de Marco »
Le premier anniversaire du décès de Marc-Vivien Foé a été commémoré le 26 juin dernier. Martin Foé Amougou, le père du numéro 17 des Lions indomptables revient sur cette cérémonie, parle de la Fondation Marc Vivien-Foé, du complexe sportif de Biteng et de la complicité qui existait entre son fils et lui.
Quelles sont les différentes manifestations qui ont été organisées pour commémorer le premier anniversaire du décès de Marco ?
Une messe d’action de grâce a été organisée le 21 juin à la cathédrale de Yaoundé. Des matches de football ont également été organisés un peu partout au Cameroun, pour rendre hommage à Marco. Une grande veillée a en outre été organisée vendredi. Nous avons passé toute la nuit à prier autour de la tombe. Aujourd’hui (samedi), a eu lieu la grande messe au complexe sportif Marc-Vivien Foé. Tout le programme prévu a été bien respecté.
Marc Vivien Foé a laissé une œuvre immense, notamment son complexe sportif qui a englouti plus d’un milliard de Fcfa et dont les travaux sont arrêtés depuis son décès. Qu’est-ce qui est fait pour l’achèvement des travaux ?
Nous n’avons pas encore eu de don pour l’achèvement du complexe. J’ai appris par les médias qu’on donne de l’argent à la famille. Je n’ai jamais reçu un rond. Néanmoins, je sais que les hommes de bonne volonté m’aideront à terminer les travaux. Depuis la mort de Marco, j’ai terminé la clôture, pour au moins préserver l’œuvre qu’il avait commencée. J’espère que les personnes de bonne volonté m’aideront pour que nous terminions cet ouvrage.
Vous avez mis en place la Fondation Marc-Vivien Foé, une structure sensée promouvoir l’œuvre du disparu. Où en est-on avec cette fondation ?
J’ai été obligé de mettre en place cette fondation pour qu’on puisse contrôler tout ce que les gens de bonne volonté vont faire comme don. J’ai effectué des tournées au Cameroun et en Europe pour informer les gens de l’existence de la Fondation Marc Vivien Foé. J’espère que d’un moment à l’autre les gens vont réagir pour qu’on puisse continuer l’œuvre de Marco.
Est-ce qu’il’y a une entente, une cordialité entre tous les membres de la famille, notamment avec Marie-Louise pour recevoir les fonds à l’instar de ceux qu’avait promis la Fifa, pour que vous puissiez utiliser cet argent pour terminer le complexe ?
Je suis déjà assez mûr. Je ne peux pas me mettre derrière Marie-Louise pour savoir si elle a eu de l’argent ou non. Si jamais elle a eu de l’argent, qu’elle vienne me dire, mais à ma connaissance, je ne sais pas que Marie-Louise a eu de l’argent.
Pour achever les travaux du complexe, pourquoi n’avez-vous pas sollicité le soutien de l’Etat ou celui des coéquipiers de Marco ?
J’ai rencontré les coéquipiers de Marco en Europe. Nous avons fait des propositions au gouvernement. Je pense que nos dirigeants vont bientôt réagir.
Quels sont les résultats de ce périple que vous avez effectué en Europe ?
Ces résultats seront positifs, dans la mesure où j’ai été bien écouté. J’ai essayé de leur expliquer le bien fondé des actions que nous sommes en train de mener et ils m’ont compris.
Un an après le décès de Marc-Vivien Foé, quel est le souvenir le plus grand, le plus fort que vous gardez de votre fils ?
De sa naissance jusqu’à sa mort, Marco n’avait jamais eu une dispute avec moi. Nous nous comprenions, nous étions de bons complices. Tous ceux qui étaient autour de nous le savaient très bien. Marco ne pouvait pas prendre une décision sans d’abord me consulter. J’étais le coach, le complice et le papa de Marco qu’il aimait beaucoup.
Par Propos recueillis à Biteng Par Joël WADEM
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