ACTUALITE |
12.02.2008
Organisation : peut mieux faire
Des couacs enregistrés dans la mise à disposition de certaines commodités. Sans compter le public qui s’est fait désirer.
L’organisation de la CAN 2008 a été tout, sauf parfaite. Une litanie de récriminations a été dressée tout au long du tournoi. Et le comité local d’organisation n’a pas toujours su trouver les explications convaincantes. D’où les coups de gueule répétés d’un homme comme Otto Pfister. L’entraîneur des Lions Indomptables du Cameroun s’en est violemment pris au Local Organisation Committee (LOC), lorsque, arrivé à Tamale, il n’a pas trouvé l’hôtel des Lions prêt. « Les lits n’étaient pas faits, il y avait de la saleté dans ma chambre… ce n’est pas sérieux ! » Et beaucoup comme M. Pfister ont trouvé à redire dans l’organisation de la 26è Coupe d’Afrique des nations.
L’exemple le plus caricatural est sans doute la coupure d’électricité ayant retardé de plus d’une demi-heure, le match du premier tour dans le groupe B, Mali-Bénin prévu le 22 janvier dernier à Sekondi. Aucune explication n’a vraiment été donnée. En dehors d’une mise à l’index du comité local d’organisation de Sekondi, qui aurait assuré que des groupes électrogènes étaient prêts à prendre le relais en cas de pépin. Plusieurs difficultés d’intendance ont ainsi marqué négativement la CAN 2008. Problèmes d’alimentation pour certaines équipes, tracasseries autour des accréditations pour la presse…
Et pour ne rien arranger, la popularité de la compétition a pris un coup au Ghana. Où les amoureux de football ont l’air finalement moins nombreux que ça. Même lors des matches de l’équipe locale, les stades ont rarement fait le plein, sinon jamais. Parmi les raisons évoquées, le prix du ticket d’accès en a découragé plus d’un. Exemple, le jour de la finale, une place à la tribune populaire, située en face de la tribune présidentielle revenait à 15 Ghana Cedis (environ 7000 F Cfa). Alors, on peut imaginer l’affluence lors des autres rencontres. A Tamale dans le nord du pays, les gradins ont presque toujours été vides, malgré la présence de stars comme Samuel Eto’o. Mais tout n’était pas sombre. Les deux cérémonies d’ouverture et de clôture ont été organisées à la hauteur d’un pays référence en matière d’hospitalité. Les organisateurs de la CAN 2010 en Angola étaient présents. Ils assurent qu’ils ont tiré les leçons des couacs de Ghana 2008. On verra dans deux ans.
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Hits: 1 | Source:cameroon-tribune.cm | |
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