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17.12.2007
Championnat du monde des welters : organisation réussie
Pari gagné pour le Cameroun, principal organisateur de ce championnat du monde des poids welters version WBF.
Le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Augustin Edjoa est formel : « le Cameroun vient une nouvelle fois de prouver aux yeux du monde sa capacité à organiser un évènement sportif d’envergure mondiale ». Paul Hamadou, le secrétaire général du Minsep et président du comité d’organisation de l’évènement peut enfin respirer après avoir perdu le sommeil pendant plusieurs semaines. Douze commissions ont été mises sur pied pour cette grande première au pays de Roger Milla. De la commission d’hébergement à celle de la restauration en passant par celles du transport, de l’accueil, du protocole de la communication…Paul Hamadou et son équipe auront travaillé d’arrache-pied pour remporter la grande victoire. Le succès de l’organisation sur l’improvisation. Toutefois le meilleur était ailleurs : l’ambiance sur et autour du ring lors de la « grande soirée ».
Le public présent a assisté à un show made in Cameroon. Howard Golberg, le superviseur du combat, de nationalité sud-africaine en était tout ému : « Le Cameroun a prouvé qu’il n’est pas seulement un grand pays de sport, mais qu’il a une culture riche et variée. En plus, le comité d’organisation a démontré que, outre le football, le pays pouvait très bien organiser une soirée de boxe professionnelle avec ses variantes », s’est réjoui le technicien. Au-delà de trois combats amateurs et deux professionnels qui ont meublé la soirée, les spectateurs ont apprécié le groupe Kalangou, bien connu pour sa maîtrise des rythmes du septentrion. Mais avant, la fanfare de l’INJS a distillé des airs connus du public. L’entrée de Ruben Francisco Silva Diaz est précédée par celle des majorettes de l’Université de Yaoundé I, dont la prestation est à la dimension de la mère des universités camerounaises. L’ambiance sur et autour du ring à cet instant est à la limité carnavalesque. Dans la tribune présidentielle, plusieurs membres du gouvernement apprécient le spectacle.
L’entrée de Ruben Francisco Silva Diaz précédée du drapeau de l’Uruguay et des fumigènes fait monter l’ambiance. Et lorsque le speaker, Pierre Matongo, par ailleurs SG de la Fécaboxe annonce l’entrée du champion du monde enveloppé des couleurs nationales et d’une épaisse couche de fumigène, la cuvette de Mfandena est en pleine ébullition. Une grande clameur s’élève pour accueillir le champion du monde camerounais avant l’exécution des hymnes nationaux. Douze rounds de trois minutes chacun, le public tout acquis à la cause du Camerounais durant tout le combat lui permet de gagner son pari : celui de ne pas laisser tomber sa ceinture de champion du monde devant les siens.
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Hits: 1 | Source:cameroon-tribune.cm | |
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