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15.10.2007
Maroc – Cameroun : Les Lions gardent Espoirs
Le nul (2-2) imposé aux Marocains hier à Rabat dans le cadre de la quatrième journée est de bonne augure pour la suite de la compétition.
Deux buts partout au terme de la partie. L’essentiel est sauf. A défaut de victoire, le nul d’hier permet d’espérer. Rattrapée au score dans les ultimes minutes de jeu, la sélection nationale Espoirs du Cameroun garde la tête de sa poule avec 8 points. Son adversaire du jour compte désormais deux (2) points de retard. Contrairement à son adversaire, le Cameroun a son destin en mains. Il s’en est fallu de peu pour que la victoire soit au rendez-vous de la confrontation. Tout est allé très vite.
Au coup de sifflet de l’arbitre sénégalais Diatta Badara, les Marocains se ruent à l’attaque. Mais la première occasion de but est camerounaise. Pas de chance, Bekamenga, tout surpris du cadeau du défenseur marocain se loupe complètement. Revanchards, les Lions de l’Atlas mettent la pression. Réplique immédiate du camp camerounais. Moussa Pokong, sur un débordement au flanc gauche de la défense marocaine ajuste le gardien qui repousse en corner. Le temps de laisser passer la bourrasque, les poulains de Martin Ndtoungou Mpilé se regroupent pour amorcer l’attaque.
La tactique est payante à la 32è minute. Sur une action collective partie du côté droit, Alain Junior ollé Ollé efface son vis-à-vis et croise son tir sur lequel Bourkadi Amine, le portier marocain ne peut rien. “ Ils sont très forts, bonne organisation de jeu et une défense imprenable ”, apprécie un confrère marocain à la mi-temps. A la reprise, les Camerounais déroulent dans un stade hostile, entièrement acquis à l’équipe hôte dont le public, à qui les portes de l’arène ont été ouvertes gratuitement, n’hésitent pas à chahuter l’hymne national. Houspillés des gradins, les Lions Indomptables répondent sur le terrain. Sur un corner tiré de la gauche vers la droite, Bekamenga saute plus haut que la défense marocaine pour une reprise imparable.
Silence de mort. Blasés, les poulains de Ndtoungou Mpilé desserrent l’étau. A la 63è, Hermach Adil, profitant d’un cafouillage dans la surface de vérité camerounaise, redonne l’espoir aux siens. Les travées du complexe Moulay Abdallah reprennent vie. Quarante-six mille (46 000) poumons crient, poussent, encouragent la sélection hôte. Exténués, mal servis par des remplacements malheureux, les Camerounais craquent dans les ultimes minutes. La sélection chérifienne échappe à une humiliation sur ses installations. Deux buts partout. Pour le Cameroun, le point est tout aussi bon à prendre.
Par Frédéric BOUNGOU A Rabat
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