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14.06.2006
La bourde de Kuffour
Dans la vie parfois, les surprises désagréables proviennent parfois de celui-là même en qui on a une totale confiance. Et la fatalité peut prendre parfois un visage insoupçonné. C’est ce qui est malheureusement arrivé lundi dernier lors de la rencontre du groupe E entre le Ghana et l’Italie. Devant les téléspectateurs quelque peu médusés, à cinq minutes de la fin de la rencontre, le pourtant expérimenté Samuel Osei Kufkour tente d’adresser une passe en retrait à son gardien de but. Sa passe pas trop appuyée, profite à l’attaquant italien Laquinta qui dribble Kingston et pousse du gauche dans le but vide. Une bourde fatale aux Blacks Stars. Elle a contribué indubitablement au découragement de ses partenaires qui courraient après le score depuis la 40e mn. " Comment un joueur de la classe de Kuffour (onze saisons passées au Bayern de Muniche et aujourd’hui sociétaire de l’AS Roma), une référence, sensé porter toute la défense de sa sélection peut-il commettre une erreur aussi grossière ? " s’est interrogé un téléspectateur encore ahuri de ce qu’il venait de vivre en direct. Pourtant, c’est aussi cela le football avec son lot d’incertitudes, souvent liées aux décisions hasardeuses mais aux conséquences bien lourdes des arbitres, comme ce penalty non sifflé contre la Squadra Azzurra.
Nous sommes en effet à la 72e mn. les Blacks Stars ont le vent en poupe. L’attaquant ghanéen, Gyan s’enfonce dans une série de dribbles dans la surface de réparation italienne, malheureusement, le Ghanéen est délibérément poussé dans le dos par Rossi et s’écroule. Sur le coup, l’arbitre brésilien de la partie est frappé de myopie, laissant les pauvres Ghanéens sur leur faim, eux qui, jusqu-là n’avaient cadré que deux tirs dans les buts adverses. Les téléspectateurs ne comprennent pas. " Pourquoi, lorsqu’un petit pays est en face d’un grand en coupe du monde, il faut toujours favoriser le dernier cité ", s’est interrogé l’un des commentateurs de Canal +, en l’occurrence le Franco-Ivoirien, Basile Boli qu’on ne présente plus. Au delà d’une décision contestable de la part de l’arbitre, les " Brésiliens d’Afrique ", comme les appellent leurs fans, convaincus d’être les révélations de ce tournoi, ont subi la dure loi de l’expérience d’un triple champion du monde bien en place et à l’effectif bien fourni, qui a su tuer la partie dans les cinq dernières minutes de chaque période.
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Hits: 1 | Source:cameroon-tribune.cm | |
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