ACTUALITE |
07.06.2006
Bertrand Mendouga : La boxe en judoji
Le président de la Fédération camerounaise de judo a été élu à la Confédération africaine de boxe.
Priscille G. Moadougou
Etre président de la Fédération camerounaise de judo (Fécajudo) et réussir à se faire élire comme président de la commission de boxe professionnelle de la Confédération africaine de boxe (Cab), c`est le grand écart que Bertrand Mendouga a réussi à Lomé (Togo). Du 22 au 29 mai dernier, s`est tenu le 15e Congrès statutaire de cette instance sportive. Loin d`être une rencontre classique, l`élection des membres du bureau exécutif de la Cab constituait l`un des principaux points à l`ordre du jour de la rencontre de Lomé. Elu pour quatre ans renouvelables à la tête de cette commission, Bertrand Mendouga aura du mal à terminer son mandat à la présidence de la Fécajudo.
En effet, sa récente élection à la présidence de la commission de boxe professionnelle est considérée par les judokas comme une "trahison". "Depuis plusieurs mois, toutes les compétitions que nous organisons se déroulent en son absence. Tout simplement parce qu`il consacrait ses énergies à briguer un poste à la Confédération africaine de boxe", déplore Me Etoga Mvondo, directeur technique national de la Fécajudo. L`absence répétée de Bertrand Mendouga a d`ailleurs été préjudiciable aux judokas, qui n`ont pas pu participer à la 27e édition des championnats d`Afrique de la discipline, qui s’est déroulée le week-end dernier à Port-Louis en Ile Maurice. Pourtant, les athlètes avaient effectué un stage de préparation de trois semaines à l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (Injs), à Yaoundé. La compétition était qualificative aux championnats du monde par équipes, prévus les 15 et 16 septembre 2006 à Paris (France). Cela aurait également pu être l`occasion de marquer le maximum de points afin d`obtenir le plus grand nombre de places pour les Jeux olympiques de 2008 à Pékin.
Ce couac pourrait faire déborder le vase. Depuis plusieurs semaines, les judokas attendent que Bertrand Mendouga convoque le conseil d`administration extraordinaire. Un pas qu`il n`a toujours pas franchi, puisqu`il sait que les membres de cette instance ne veulent plus qu`une chose: son départ de la tête de la Fécajudo. "Nous ne pouvons pas attendre plus longtemps. Il nous a montré combien de fois il ne s`intéresse pas au judo", dénonce Me Etoga Mvondo, qui avait, à l`époque, milité pour que Bertrand Mendouga dirige la Fécajudo.
En course pour l’élection à la tête de la Fédération camerounaise de boxe (Fecaboxe) en décembre 2004, Bertrand Mendouga n`a toujours pas digéré son échec face à Jean-Marie Akono Ze. Il avait été battu par 56 voix contre 54. Quelques mois après cette défaite, le 26 mars 2005, Bertrand Mendouga sera élu à la tête de la toute jeune Fécajudo. Cette fois, l`écart de deux voix lui sera favorable. Bertrand Mendouga totalise ainsi 43 voix contre 41 pour son principal challenger, Gérard Tom Tam, secrétaire général sortant de la défunte Fédération camerounaise de judo, nanbudo et disciplines affinitaires (Fécajudonada).
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Hits: 1 | Source:quotidienmutations.info | |
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