ACTUALITE |
11.05.2006
Le profil du futur DG
La Fécafoot a besoin d’un véritable professionnel à la direction générale.
Nommé par le président de la Fécafoot après avis du Comité exécutif, le directeur général de la fédération exerce sa fonction sur la base d’un contrat de travail. D’après l’article 52 des nouveaux textes organiques de la Fécafoot, il dirige l’administration, administre les compétitions nationales, participe à l’administration des compétitions internationales et assure l’exécution et le suivi des décisions prises par l’Assemblée générale, le comité exécutif, les organes juridictionnels et les commissions permanentes. Sous l’autorité du président, de qui il reçoit délégation de signature, il accomplit toutes les tâches administratives et financières de la direction générale. Il prend part à l’assemblée générale, aux séances du comité exécutif et à celles des commissions permanentes, avec voix consultative. S’il est empêché d’y assister, il se fait représenter. Il publie les décisions prises par l’Assemblée générale, le Comité exécutif, les organes juridictionnels et les commissions permanentes. C’est dire l’étendue des pouvoirs du DG de la Fécafoot qui fait pratiquement de lui, la cheville ouvrière du football camerounais. Une tâche toutefois difficile à remplir lorsqu’on se rappelle des déboires du français Patrick Précheur, le premier à avoir occupé ce poste.
Au-delà des dispositions de l’article 52, c’est d’un vrai professionnel dont a besoin la Fécafoot au niveau de sa direction, générale. Un homme qui maîtrise certes les rouages du football camerounais, mais qui est également capable d’être froid au moment de prendre les décisions. On se souvient qu’en voulant donner une nouvelle direction à la gestion de la Fécafoot, le français Patrick Précheur n’a pas été suivi. A la Fécafoot visiblement, il ne faut jamais chercher à changer les habitudes, mais au contraire, s’adapter, sinon bonjour les difficultés. La nomination de Patrick Précheur avait été porteuse d’espoir pour bon nombre d’observateurs qui avaient tôt fait d’y voir la neutralité à travers la gestion d’un expatrié. Un homme neuf n’étant tenu par aucun lobby. Malheureusement, les habitudes ayant la peau dure, le Français a rendu son tablier six mois seulement après sa nomination. Son successeur sait désormais ce qui l’attend. Pour amener la Fécafoot à jouer véritablement son rôle, le prochain directeur général devra par exemple éviter l’ingérence du bureau du Comité exécutif (ancien conseil d’administration) dans sa gestion courante des affaires. En fait, c’est d’un homme à poigne qu’a besoin la Fécafoot.
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Hits: 1 | Source:cameroon-tribune.cm | |
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