ACTUALITE |
01.03.2005
Organisation: l`Etat sauve les meubles
Les pouvoirs publics ont sauvé in extremis l’organisation de la course.
La nouvelle équipe dirigeante de la Fédération camerounaise d`athlétisme a pu mesurer l`ampleur de la tâche. Organiser une compétition comme la Course de l`espoir n`est pas une mince affaire. Les dirigeants peuvent pousser un ouf de soulagement et dire "merci" au gouvernement qui a sauvé l`affaire à la dernière minute en débloquant 80 millions de francs Cfa. Si le ministère des Sports et de l`Education Physique ne venait pas à la rescousse, on allait droit au mur.
Du côté de la "fédé", l`équipe dirigeante laisse entendre qu`elle a trouvé les "caisses vides" et que les sponsors n`ont pas joué franc jeu. Quatre ou cinq annonceurs étaient visibles hier. Une nouvelle société traitant de l`eau minérale, un opérateur de téléphonie mobile, deux agro-industries ont appuyé l`événement. A cette liste, il faut ajouter le Comité national de lutte contre le Sida et la Confédération africaine d’athlétisme. A la cérémonie d`ouverture samedi dernier, Philippe Mbarga Mboa, a instruit le président de la Fédération Ange Sama et son équipe de tout faire pour ramener le sponsor historique de cette épreuve, une société brassicole, dans la maison.
Sur le plan de la participation, l`événement a été un succès malgré quelques couacs. 312 coureurs ont pris part à l`épreuve. Sept ont été déclarés inaptes par la commission médicale qu’a présidée le Pr. Guillaume Atchou. Une dizaine d`étrangers, parmi lesquels des Nigérians, des Français, des Canadiens et des Américains ont répondu présent. Le premier expatrié à descendre de la montagne s`appelle Richard Rehn. C`est un Canadien. Il a abdiqué en cours de route. Il a néanmoins reçu l`hommage du stade Molyko de Buéa.
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Hits: 1 | Source:cameroon-tribune.cm | |
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