ACTUALITE |
14.12.2005
Tour cycliste international du Cameroun : La Fécacyclisme attend l’argent et les sponsors
Le parcours et les dates de la compétition ont été arrêtés.
Dix-huit jours pour une ambiance exceptionnelle à travers les rues et les villes du Cameroun. C’est ce que la Fédération camerounaise de cyclisme (Fécacyclisme) promet d’offrir aux amoureux de la petite reine, dans le cadre de la quatrième édition du Tour Cycliste International du Cameroun qui aura lieu du 23 février au 12 mars 2006. Les délégations seront accueillies à Maroua et à Waza dans l’Extrême-Nord du pays les 23 et 24 février. Reste que, à ce jour, aucune confirmation d’une participation étrangère n’est faite. La compétition proprement dite ne commencera que le 25 février par l’étape Waza-Maroua, longue de 120 Km. La deuxième étape, Mokolo-Kaélé, est longue de 105 Km. Elle sera suivie par un transbordement sur 200 Km pour permettre aux délégations de dormir à Garoua. Laquelle capitale de la province du Nord abritera un critérium de 70 Km le 27 février. A la suite de cette étape, les cyclistes descendront encore un peu plus avant d’attaquer la quatrième manche Mbe-Ngaoundéré sur 85 Km. Ce sera la fin du voyage dans le Grand nord. Les organisateurs ont prévu un transfert Ngaoundéré-Yaoundé par avion.
Le 1er mars sera jour de repos pour tous à Yaoundé. Indubitablement, à cause de la grande innovation qu’est la cinquième étape, Yaoundé-Sangmelima, longue de 170 Km. Sangmelima-Mbalmayo, 125 Km, sera la sixième étape. Les délégations rentreront à Yaoundé pour leur hébergement avant de repartir le lendemain, à la suite d’un transfert sur 140 Km, pour attaquer la même distance qui sépare Pouma à Kribi. Après le repos à Kribi le 5 mars, la course sera relancée non loin de la ville balnéaire, plus précisément à Londji pour Douala sur 165 Km. On note là un renversement de l’itinéraire. La huitième étape, Douala - Limbe, sera l’une des moins longue distance du Tour avec ses 90 Km.
Le président de la Fécacyclisme qui entend faire vivre la course à toutes les populations du pays respectera sa promesse de l’année dernière en ramenant les cyclistes à l’Ouest du pays. Après le transfert Limbe - Bafang, 226 Km, la compétition reprendra pour la dixième étape, 140 Km, par Bafang - Bamenda. Le lendemain, ce sera Bamenda - Foumban, 160 Km. Cette dernière ville, comme lors de la deuxième édition, hébergera les délégations qui feront, le 10 mars, un transfert pour Bafoussam, sur 65 Km, avant d’affronter Bafoussam - Bafia. Cet itinéraire de 155 Km vivra pour la première fois le Tour Cycliste International. La course prendra fin le 11 mars par une autre étape surprise, Ombessa - Yaoundé, 125 Km. Le retour des délégations est prévu pour le 12 mars 2006.
Depuis trois ans, les cyclistes venus d’ailleurs vivre la fête du sport ont toujours salué la variété climatique et géographique du Cameroun. Toutes choses qui donnent un goût particulier à cette compétition qui devrait être la plus grande d’Afrique si toutes les dispositions avaient été prises par les uns et les autres. Le manque de moyens financiers et l’absence des sponsors qui ne saisissent pas bien l’importance de cette fête font que les organisateurs connaissent assez de problèmes. Lesquels ne manquent pas d’éclabousser l’image du pays. Pourtant, avec les Tours du Sénégal et du Burkina Faso, le Cameroun compte parmi les trois principaux Tours d’Afrique.
Pour la troisième édition, faute de moyens, avait-on appris, le gouvernement de la république a failli annuler la compétition alors que les délégations étrangères étaient au pays. C’est à la dernière minute que les autorités ont consenti d’apporter leur contribution à hauteur de 150 millions de francs Cfa sur les 380 attendus. Un montant qui a été versé en cinq tranches de 30 millions chacune. Bien que certaines langues disent que les organisateurs n’ont pas tout perçu. On parle également de la somme que le chef de l’Etat a demandée au Minefi de remettre à la Fécacyclisme et qui tarde à arriver. C’est justement ce problème qui risque de peser sur la participation et l’organisation de la compétition. Les athlètes nationaux et internationaux n’ont pas perçu leurs primes de la dernière édition. Une enveloppe qui se chiffre à 70 millions de francs Cfa. Il en est de même des hôtels à Yaoundé et de la Camair qui continuent toujours d’attendre. Il n’est donc pas exclu que, à cause de tous ces problèmes, l’Union cycliste internationale (Uci), n’accepte plus que le Cameroun organise le Tour de 2006 si ces dettes ne sont pas épongées. Quel gâchis après une si belle initiative
Par Sandeau Nlomtiti
|
|
Hits: 1 | Source:lemessager.net | |
|
|
|
|
| |