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16.03.2004
Il y`a 20 ans, le cameroun gagnait sa 1ère can.
Une lettre de Lamy MAHAMA à Camlions.com
IL y a 20 ans déjà (18 mars 1984) , le Cameroun gagnait la coupe d’Afrique des nations en Cote-d’ivoire pour la première fois de son histoire.
La Côte d`Ivoire abrite la CAN de 1984, en remplacement du Malawi qui avait jeté l`éponge quelques mois après avoir été désigné par la CAF. Elle est à la hauteur de l`organisation. Les professionnels évoluant en Europe sont venus très nombreux renforcer les sélections. Deux ans auparavant, la CAF a, en effet, décidé de ne plus limiter à deux le nombre de pros dans chaque équipe.
Le Cameroun et l`Algérie, après avoir dignement représenté l`Afrique lors de la Coupe du Monde en 1982 (Espagne), se retrouvent face à face en ½ finale. Après une rencontre âprement disputée (0-0), il faut recourir aux tirs aux buts. A cet exercice, les lions indomptables et leur gardien Antoine Bell se montrent les plus adroits (5-4). La deuxième demi-finale qui met aux prises le Nigeria et l`Egypte se solde également par un match nul (2-2). Comme le Cameroun, les Aigles de Stephan Keshi l`emportent à
l`issue de l`épreuve des tirs aux buts, ( 8 à 7). ). Pour éviter le fiasco populaire en finale, les autorités ivoiriennes ont décrété l`accès gratuit du stade, car le public depuis l`élimination des Éléphants a boudé les rencontres. Cameroun-Nigeria offre la plus belle affiche possible, au vu du déroulement du tournoi. Le métier et la maîtrise des Camerounais vont faire la différence.
Et le Dimanche 18 mars en finale, " les lions " du Cameroun sont indomptables face au Nigeria ; le nigerian Muda S. Lawal ayant ouvert la marque, la réaction camerounaise est sans appel ( Ndjéya 32ème , Abéga 79ème et Ebongué 84ème). Ils remportent pour la première fois le trophée continental en s`imposant (3/1) et les héros du sacre marqueront le football continental, ils se nomment entre autres : Bell, Toubé, Ndjéya, Doumbé Léa, Sinkot, Abéga, Mbida, Aoudou,, Ebongué, Milla, Djonkep (Kundé).
20 ans après , on constate que le Cameroun continu toujours à faire confiance aux entraîneurs européens (le yougoslave Rade Ognanovic en 1984, Schaefer aujourd’hui) ; les querelles internes persistent toujours (Nkono et Bell en 1984 et Mettomo et Song actuellement). Il n’y a que l’esprit « lion » qui commence à disparaître car le collectif a laissé la place à une somme d’individualités qui ont de grandes performances dans leurs clubs au détriment de l’équipe nationale.
Lamy MAHAMA, Montpellier France.
lamy mahama
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