ACTUALITE |
03.04.2002
un accusé dément toute corruption au sein de la Fifa
LONDRES
L`ancien vice-président de la Fédération somalienne de football Mohammed Ali Hersi a réfuté les allégations de corruption qui entourent l`élection de Sepp Blatter à la présidence de la Fédération internationale de football en 1998.
Dans une lettre datée du 26 mars 2002, dont une copie a été obtenue par Reuters, Ali Hersi dément en bloc ces accusations.
"J`ai été supris de voir que M. (Mohiadin Hassan) Ali, l`actuel vice-président de la Fédération somalienne de football, avait déclaré à la presse que Mohammed Bin Hammam, ressortissant du Qatar, avait soudoyé M. Ali et moi-même", écrit-il.
"M. Bin Hammam est un cadre de la Fifa depuis 1998. C`est une accusation grave qui doit faire l`objet d`une enquête officielle de la Fifa."
"A cette époque, j`étais vice-président de la Fédération somalienne de football et également membre des délégués somaliens présents lors du scrutin de la Fifa à Paris, en France, en 1998. Je suis ici pour dire aux responsables de la Fifa que nous n`avons reçu aucune somme d`argent ou faveur personnelle en vue de donner nos voix à M. Sepp Blatter ou à L. (Lennart) Johansson."
"Je suis prêt à collaborer à toute enquête indépendante."
Hersi dément également les accusations du président de la Fédération somalienne de football Farah Weheliye Addo, selon lesquelles 18 électeurs africains auraient accepté des pots-de-vin pour voter en faveur de Blatter.
Le Suisse l`avait emporté par 111 voix contre 80 face au président de la Confédération européenne de football (UEFA) Lennart Johansson. Si le Suédois avait obtenu ces 18 voix, il aurait devancé Blatter de cinq voix (98 contre 93) au premier tour et un second tour aurait dû être organisé, aucun candidat n`ayant obtenu la majorité requise des deux tiers.
Au lieu de cela, Johansson s`était retiré de la course après le premier tour de scrutin.
Le 29 mai prochain à Séoul, deux jours avant le match d`ouverture de la Coupe du monde France-Sénégal, Blatter devra affronter le président de la Confédération africaine de football (CAF) Issa Hayatou pour être réélu à la tête de la Fifa.
Son adversaire camerounais est également vice-président de la Fifa et occupe l`un des 24 sièges de la commission exécutive de la Fédération internationale.
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