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08.11.2007
Otto Pfister sur le terrain
Le nouveau sélectionneur national était hier à la Kadji Sports Academy , près de Douala, où est regroupée l’équipe nationale A’.
Ça ne ressemble pas vraiment à un entraînement tant les gars y mettent du cœur et de l’entrain. Les jeunes footballeurs de l’équipe nationale A’ ont constitué trois équipes et livrent des parties de 45 minutes. Sous l’œill d’un hôte qui est arrivé quelques minutes plus tôt : Otto Pfister, sélectionneur des Lions Indomptables depuis le 26 octobre dernier. L’homme, bon pied, bon œil, est à Bekoko, au fin fond de la forêt où se niche la Ksa, la Kadji Sports Academy, près de Douala. Depuis son arrivée au Cameroun, il fait le tour et noue pour ainsi dire le contact avec les joueurs et les encadreurs de tous les niveaux.
Ce matin à la Ksa, ce sont donc les joueurs de la A’qui sont regroupés. Le soleil tape fort et le « vieux » est bien obligé de s’abriter sous un parasol, tout près du terrain, pour regarder évoluer les jeunes dont certains font partie de l’équipe nationale Espoirs. Ceux-ci se préparent pour un tournoi de footballeurs locaux qui aura lieu l’an prochain en Côte d’Ivoire. Tout près du sélectionneur, il y a son adjoint, Gweha Ikouam, qui joue un peu les guides et les cornacs. Pendant la séance d’entraînement, les deux n’arrêtent pas de deviser. En français. Otto, pour sa part, grille des Marlboro. Interrompu pour répondre aux questions des journalistes venus à sa rencontre, il éteint sa cigarette avec sa chaussure et remet le chicot dans le paquet. Tiens.
Pour avoir accès à la Ksa, il a fallu montrer patte blanche. Le gardien avait reçu pour consigne de ne laisser entrer que la presse accréditée. A l’intérieur même du centre, qui semble avoir perdu de son lustre, seule la présence de l’équipe A’ et de ses invités fait vivre l’endroit. Sur le terrain, les garçons jouent chacun sa « coupe du monde » pour parler comme un journaliste. Approché, Franck Essomba Tchoungui, ex-sociétaire de l’Union Douala et nouvelle recrue de l’Union sportive de Bitam au Gabon, confirme : « même si c’est une séance ordinaire, nous avons eu l’heureuse présence du nouveau sélectionneur. Cela a dû sans doute galvaniser un peu tout le monde même si chacun s’est gardé de changer son jeu. C’est une présence qui change quelque chose et nous essayons de donner encore davantage le meilleur de nous-mêmes ». Otto Pfister, qui ne se contente pas de regarder les jeunes leur parle également avant qu’ils ne disputent les rencontres qui les attendent. Des conseils un peu paternels d’un technicien qui demande à ceux dont il a désormais la charge de travailler. Non sans leur souhaiter bonne chance. Lui aussi en aura bien besoin.
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Hits: 1 | Source:cameroon-tribune.cm | |
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