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09.03.2007
Raté : La désillusion des équipes nationales camerounaises
Les sélections nationales masculine et féminine de handball sont revenues de Brazzaville vendredi dernier. Après avoir raté la qualification pour les jeux africains.
Les équipes nationales masculine et féminine de handball étaient à Brazzaville au Congo. Où elles ont participé du 26 février au 1er mars 2007 aux éliminatoires des jeux africains dans la zone 4. Aucune des deux sélections camerounaises à ces éliminatoires (formule championnat) n’a pu décrocher le ticket qualificatif pour Alger 2007. Malgré la faible participation des pays de la sous-région chez les dames : le Congo (8 pts), le Cameroun (4 pts) et le Tchad (0 pt). Cependant, chez les messieurs, les équipes étaient au grand complet : le Congo (10 pts), le Cameroun (8 pts), la RD Congo (6 pts), Le Gabon (4 pts), le Tchad (2 pts) et la Centrafrique (0 pt). Le Cameroun est désormais accroché à un éventuel repêchage. A la fédération camerounaise de handball, on croise fermement les doigts.
Les équipes nationales camerounaises favorites, ont occupé la deuxième place au classement général, face aux équipes de seconde zone. Une performance synonyme de non-qualification pour les jeux africains d’Alger en juin 2007. “ C’est vrai que les femmes ont toujours été en égalité de force avec leurs homologues congolaises ” reconnaît Joly Ndjock, président de Séréno handball de Douala. En revanche, chez les hommes, cette performance est accueillie avec une très grande déception dans les milieux du handball. “ Pendant les quinze années que j’ai passé à l’équipe nationale nous n’avions jamais perdu devant le Congo aussi bien à domicile qu’à l’extérieur ” révèle Joly Ndjock, par ailleurs ancien international.
Comprendre
Pour Mouthé Marius, le directeur technique national de handball, cette non-qualification est la conséquence d’un arbitrage d’une partialité flagrante : “ N’eût été le très mauvais comportement des arbitres, nous aurions pu faire mieux. ” Un argument très vite battu en brèche par les spécialistes de cette discipline sportive. “ Il est vrai que plusieurs arbitres même au niveau internationale ne sont pas encore à niveau avec les nouvelles évolutions survenues dans les règles de l’arbitrage, mais on ne peut que s’en prendre à nous même ” poursuit Joly Ndjock.
Pour cet ancien international, les causes de cette piètre performance sont dans la préparation. “ Il faut déplorer la préparation approximative et l’encadrement de nos équipes nationales ” déclare Joly Ndjock. Les deux équipes nationales ont fait deux mois de préparation externe. Dans ces conditions, les présélectionnés de Douala ont regagné le stage à deux semaines de la compétition. Insuffisant pour harmoniser le travail. Par ailleurs, chez les dames, l’équipe est quasiment constituée des joueuses de Tonnerre handball. Curieusement, leur entraîneur ne fait pas partie de l’encadrement technique, une entorse. “ Dans les pays de grande tradition de handball, on a su corriger ce genre de handicap ” précise Joly Ndjock.
Par Mathieu Nathanaël Njog
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