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17.06.2005
Cameroun – Libye : les Lions poursuivent leur préparation dans une ambiance bon enfant
J.J. Mouandjo
Mardi 14 juin 2005, stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Il est 16 heures, un millier de spectateurs attendent dans les gradins. L’aire de jeu qui reste déserte luit sous l’effet des rayons du soleil qui commence à décliner.
A deux pas de là, la médaillée d’or au triple saut des derniers Jeux olympiques s’entraîne dans une quasi indifférence.
Après une trentaine de minute d’attente, des sifflements de sirène se font entendre. C’est le frémissement dans le public. Les plus jeunes se massent le long des grilles qui séparent les tribunes du passage qui donne accès à l’aire de jeu. Les plus hardis s’y agrippent. Tous, ils veulent voir de plus près et au besoin toucher leurs idoles.
Un par un, les Lions Indomptables descendent du bus. Après une brève séance de signature d’autographes, chacun s’élance en direction de l’aire de jeu. Le parcours se fait sous les cris et les acclamations du public.
Quand vient le tour de Samuel Eto’o, l’agitation est encore plus grande. Chacun veut saluer et toucher le « Pichichi ».
Un quart d’heure plus tard, la quatrième séance d’entraînement des Lions Indomptables commence. Echauffement, travail en atelier avec ballon, organisation du jeu, récupération du ballon, balle arrêtée, aucun aspect n’est négligé. Le tout sous le regard vigilent d’un public qui se charge de distribuer les bons et les mauvais points, de nombreux journalistes et des chasseurs d’images.
Toute action lumineuse, tout beau ou bon geste technique sont salués par une salve d’applaudissements. Et, hier après-midi, ils étaient assez nombreux, pour le plus grand bonheur du public.
Un peu plus d’une heure plus tard, la séance s’achève par quelques minutes d’étirements. Puis c’est la séance photo et de nouveau signature des autographes. Les plus sollicités sont Song, Gérémi et évidemment Eto’o.
Le départ du stade se fait comme à l’arrivée, sous les applaudissements des spectateurs convaincus que l’engagement et l’application dont ils ont été témoins sont annonciateurs d’un résultat positif dimanche.
Nous avons approché Souleymanou Hamidou dit "Parade", l’un des trois portiers de l’équipe nationale du Cameroun, il nous parle du déroulement de la préparation.
Dans quel état d’esprit se déroule la préparation ?
Depuis que nous avons commencé, tout se déroule très très bien. Nous sommes tous confiants et conscients de la situation. Je pense que si cette tendance se poursuit, dimanche la victoire sera de notre côté.
Il y a –t-il des aspects sur lesquels vous insistez particulièrement ?
Nous travaillons tous les aspects du jeu. Nous ne négligeons rien. Nous travaillons l’organisation du jeu, la conservation du ballon, aller chercher l’adversaire pour récupérer le ballon et essayer de concrétiser toutes nos actions.
Quelle idée vous faites-vous de l’adversaire ?
Nous savons qu’ils viendront pour donner le maximum d’eux-mêmes. Mais nous ne nous laisseront pas faire car l’avantage est de notre côté puisque nous jouons chez nous alors nous devons absolument gagner.
Vous avez déjà fait deux sorties magistrales contre les Ivoiriens et dernièrement contre le Bénin. Si de nouveau vous êtes aligné dimanche comment comptez-vous aborder ce match ?
Comme toujours je compte donner le meilleur de moi-même. Le public s’est jusqu’ici montré satisfait de nos performances et des résultats que nous réalisons. J’ai bon espoir que dimanche, ça sera aussi le cas.
Le fait que l’écart entre la Côte d’Ivoire et le Cameroun ne soit plus que de deux points change-t-il quelque chose pour vous ?
Disons que c’est une bonne chose. Au départ nous avions pour objectif de gagner tous nos cinq matches. Jusque-là ça marche. Avec la nouvelle situation, nous sommes plus que jamais déterminés à réaliser notre objectif puisque désormais, notre destin est entre nos mains.
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