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30.09.2002
Les Eléphanteaux désillusionnent les Lionceaux
Le chemin du Burkina-Faso sera difficile à négocier dans deux semaines
Quatre-vingt-dix minutes à la remorque des Ivoiriens, c’est l’impression que les coéquipiers de Boya Ntsogo Jean Paul ont donnée hier aux 10 000 spectateurs du stade Omnisports Ahmadou Ahidjo. En dépit de leur réveil tardif pendant les quatre minutes de temps additionnel à l’issue de la partie, les Lionceaux n’ont pas pu revenir à la marque. Le but des Eléphants juniors a été marqué à la 38e mn par Koutouan Nantcho A. (9) suite à une erreur défensive. L’attaquant ivoirien a réussi à prendre de vitesse Bikey Stéphane (6) et Njankouo Nsangou (2) avant de lober le portier Younoussa Bouba (1).
L’unique but de la rencontre est venu ainsi confirmer l’idée que les spectateurs se faisaient dès les premières minutes de leur équipe. Des joueurs attentistes qui ne prenaient aucune initiative. Pendant les quinze premières minutes, les poulains de l’entraîneur Nanga Lucien n’ont fait que subir le match. A la clef, une défense inexistante avec un Gouiffe A Goufan (4) qui excellait dans les maladresses. On a également réalisé que le milieu défensif était poreux. Quant à l’attaque, elle a brillé par ses tirs à l’emporte-pièce et son incohésion. On n’a senti ni la présence de Mbete Mezang, ni celle de Noubissie, encore moins celle de Halidou Douva. C’est plutôt Mballa Abega Martin (13) qui a redonné un peu confiance aux Camerounais. Mais ses dribbles et ses tirs répétés resteront vains. L’attaquant ayant fait son entrée à la limite du temps réglementaire.
L’entraîneur Nanga Lucien a effectués n’ont pas porté de fruit. Pas plus que les quatre corners obtenus de même que les coups francs. Le public qui n’a pas apprécié la prestation de ses Lionceaux s’est mis à les conspuer dès la quatre vingtième minute. D’aucuns en ont profité pour remettre en question la rénovation qu’on voudrait opérer au sein des Lions en clamant " voilà les Juniors qui remplaceront les Lions indomptables ! ".
En tout cas, l’équipe d’encadrement dispose de deux semaines pour huiler la machine. Pour cela, presque tous les compartiments sont à revoir (la défense, le milieu du terrain et l’attaque). Il est également question d’insuffler au groupe le sens de la combativité. On ne saurait s’accommoder des joueurs qui traîne la patte 90 mn durant, sur une aire de jeu. La qualification pour Burkina Faso 2003 passerait par ces réglages. Les Ivoiriens ne sont pas une citadelle imprenable ! La bande à Nanga Lucien briserait ainsi le signe indien ivoirien au niveau des juniors en se qualifiant.
Louis D. EDZIMBI
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