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28.01.2019
Boycott de la 1ère journée: la claque du SYCEC
Programmée ce week-end, la première journée de la ligue 1 ne s´est finalement pas tenue. Un fiasco qui sonne presque comme une humiliation pour le président de la LFPC le général Pierre Semengue qui est engagé dans un bras de fer avec le syndicat des clubs d’élites du Cameroun.
Stade mort pour la première journée. Aucune rencontre programmée ce dimanche ne s´est déroulée. Le bras de fer qui prévaut actuellement entre le président de la LFPC et le syndicat des clubs d´élites du Cameroun a manifestement tourné à l´avantage des présidents de club. Le mot d´ordre de boycott lancé par le Sycec suite au refus du président de la LFPC le général Semengue de convoquer l´Assemblée générale ordinaire pour soumettre les comptes annuels comme le prévoit les textes de la ligue en son article 3 au chapitre des finances a paralysé l’ouverture de la saison.
Malgré l´annonce faite par les clubs de ne pas participer à cette première journée du championnat, l´ancien patron de la défunte Linafoot a maintenu la programmation de cette journée ce week-end. Il a envoyé les arbitres dans les différents stades et s´est même offert un simulacre cérémonie d´ouverture de la saison hier samedi. Quelques clubs de la ligue 1 qui lui sont encore favorables (Coton sport, Feutcheu FC et Colombe du sud) ont inutilement fait le déplacement dans les stades où ils étaient programmés. Malheureusement leurs adversaires n’ont pas daigné se présenter. L´échec de la tenue de la première journée est retentissant et frise l´humiliation pour le général d´armée à la retraite. Ce refus de jouer de la majorité des clubs de la Ligue 1 s’apparente surtout à un camouflet pour lui qui pensait encore tenir le gouvernail d´une ligue qui est dans la tourmente et dont lui-même ne semble plus détenir la boussole de son bateau qui tangue. Son influence sur les présidents s’est considérablement effritée et ses soutiens naturels l’ont pratiquement lâché.
Avec ce black-out, la crise a franchi une autre étape et prouvé au président de la LFPC qu’il ne détient plus les cartes en main. L’ancien président du Tonnerre Kalara Club devrait le savoir et se plier aux desideratas des présidents des clubs, en organisant cette assemblée générale afin résorber cette crise. Qui mieux que lui ne sait pas qu´il ne peut avoir de football sans président de club. La menace des forfaits attribués aux clubs absents aux matches de la première journée ne semble pas les émouvoir, outre mesure. Les membres du Sycec, se sentant dans leur bon droit, ont annoncé qu’ils iront jusqu´au bout de leur action. Jamais la LFPC n´avait autant été confrontée à une crise de cette envergure. Continuer la résistance serait suicidaire pour l´ancien homme en treillis. Le Général devrait abdiquer, l´écho de l´échec de la première journée est très important pour ne pas analyser les signaux de la fracture et surtout de la démystification de son personnage.
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