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18.12.2008
L’hommage des vieilles gloires à Emmanuel Koum
Ils étaient une dizaine à assister hier, mercredi 17 décembre, à la cérémonie marquant la commémoration de la mort de l’ancien footballeur camerounais Emmanuel Koum. Ils, ce sont les anciens joueurs camerounais de football de la cuvée des années 1960 à 1980, ayant évolué tour à tour dans l’Oryx club de Douala et l’équipe nationale camerounaise. La cérémonie s’est déroulée au lieu dit Bonadouma Home à Douala. Organisée sous l’égide de sa majesté Charles M. Moudouthè, chef du village de Bonadouma, elle a duré environ quarante minutes. Il était question de présenter les performances du défunt, décédé le 26 novembre 2008, et de partager le programme des obsèques aux présents. Dans une ambiance morose, les doyens du football ont, à l’occasion distribué des photos du disparu de son vivant. Sur celles-ci, on peut voir Emmanuel Koum sur le stade, accompagné de ses acolytes et brandissant tout haut la coupe marquant l’une de leurs victoires en 1964.
Pour ses compères à l’instar de Samuel Ewanè et Maurice Epetè, ce mercredi 17 décembre 2008, jour choisi pour lui rendre hommage, a une valeur très significative. “ Emmanuel était un brave homme. Il laisse un grand vide dans nos vies. C’est pour cela que nous avons décidé d’organiser cette cérémonie. Certes, il est parti mais il reste un grand footballeur ”, déclare non sans tristesse Maurice Epetè, ancien capitaine de l’Oryx club de Douala. La vie sportive et professionnelle d’Emmanuel Koum est couronnée de plusieurs médailles. Le Lion Indomptable a été vainqueur de la coupe des Tropiques en 1964, médaillé de l’Ordre du Mérite Sportif camerounais et médaillé d’honneur du travail en argent en 1998 pour ne citer que celles-là.
En ce qui concerne ses obsèques, la levée de corps a lieu ce jeudi 18 décembre à l’hôpital Cebec de Bonabéri, suivie de la veillée à Bonabéri. Samedi 20 décembre, il y aura enterrement dans son village natal à Lobethal par Mouanko. Le défunt parti à l’âge de 62 ans, laisse une veuve en secondes noces et quatre filles. Que la terre de nos ancêtres lui soit légère.
Par Linda MBIAPA (Stagiaire)
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