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26.06.2006
La Côte d’Ivoire a appris la leçon
Les Eléphants de Côte d’ivoire étaient très attendus en Allemagne. Avant le début de la coupe du monde, de nombreux observateurs s’accordaient pour dire que la sélection ivoirienne était capable de réaliser des prouesses au Mondial. " Si une surprise peut venir d’une équipe africaine, c’est de la Côte d’Ivoire qu’elle viendra ". Disait par exemple Arsène Wenger, l’entraîneur d’Arsenal avant le Mondial. Par ailleurs, la presse occidentale et française en particulier n’a cessé de vanter les Eléphants. Devant un tel cortège d’éloges et de préjugés favorables, et avec un grand vivier de talents, avec les Drogba, Kalou, Aruna Dindane, Arouna Koné, Baky koné, Kolo Touré, Emmanuel Eboué, Kader Keïta etc, la Côte d’Ivoire s’est prise à rêver de faire des étincelles en Allemagne.
Du reste, même les joueurs n’y sont pas allés de main morte. Pour Didier Drogba, le capitaine ivoirien, " sept matches c’était fort peu dans la carrière d’un joueur et il fallait y croire. Oui, pourquoi venir à la Coupe du monde sans rêver de cueillir la Coupe ". Ils étaient vraiment ambitieux les Eléphants. Trop peut-être, au point où ils ont oublié qu’ils n’étaient que la Côte d’Ivoire et qu’ils avaient encore tout à prouver au niveau mondial. En dépit de nombreuses individualités, il a manqué aux Eléphants une assise collective conséquente. C’est en tout cas à ce niveau que les Ivoiriens ont péché. En tout cas, lors de leurs deux premières sorties, les Ivoiriens ont mesuré le chemin qui leur restait à parcourir pour faire trembler les grandes nations. Toujours est-il que Drogba et ses coéquipiers n’ont jamais été ridicules. Ils se sont battus avec beaucoup de générosité et parfois avec panache. Mais en face d’eux, il y avait l’Argentine et les Pays-Bas, deux équipes qui, à aucun moment, ne les ont traités de haut. Les Africains ont ainsi été battus deux fois de suite sur le même score (2-1). Et avant leur troisième match face à la Serbie-Montégro, les Eléphants étaient déjà éliminés. Leur victoire (3-2) face à des Serbes empruntés leur a juste permis de sauver la face. En attendant, il est quasiment certain que les Eléphants ont retenu la leçon : celle de l’humilité.
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Hits: 1 | Source:cameroon-tribune.cm | |
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