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| ACTUALITE |
30.08.2005
L’ancien capitaine des Lions prédit un match " difficile "à Abidjan
Le Cameroun dispute un match décisif dans quelques jours à Abidjan en Côte d’Ivoire, que pensez-vous de cette rencontre ?
Ce sera un match difficile. Les Ivoiriens jouent sur deux tableaux, le nul ou la victoire. La Côte d’Ivoire est un pays en guerre qui rêve peut-être de retrouver la paix en cas de qualification et que les choses risquent d’empirer en cas de défaite. Les dirigeants et les joueurs mettront donc tous les moyens en jeu. Cela dit, il faut que les nôtres sachent de leur côté que si on ne gagne pas ce match, la sérénité retrouvée depuis un moment prendra un sérieux coup. Les règlements de compte ne tarderont pas à jaillir.
Quels commentaires vous inspire l’équipe actuelle ?
C’est une assez bonne équipe. Il faudra qu’elle négocie bien ses deux derniers matchs. Bien se préparer ne veut pas pour autant dire qu’il faut promettre terre et ciel aux enfants. Notre sélection regorge de joueurs expérimentés. Rien n’est impossible pour les Camerounais. Il faut que l’entraîneur mette les garçons capables de mettre le pied et de mouiller le maillot comme nous le faisions. La Côte d’Ivoire n’est pas une bête noire. En 1984, on les avait battus chez eux. Ils seront 11 sur le terrain comme nous.
Quel était justement l’état d’esprit du groupe en 1984 ?
C’était un bon état d’esprit. Nous étions optimistes. On croyait à nos forces et à la victoire. A la mi-temps, on ne voulait pas aller aux vestiaires. Il avait fallu l’intervention du ministre Mbombo Njoya. Ce match était d’abord psychologique. Je crois que c’est sur ce point que la différence avait été faite car il ne faut pas l’oublier, la Côte d’Ivoire a toujours eu de très bons joueurs.
Depuis votre retraite, on vous a presque perdu de vue, que devenez vous ?
Je vis chez moi à Deïdo. J’attends toujours la réalisation de certaines promesses faites aux anciens joueurs. Il faut que les dirigeants et les sponsors pensent nous associer à la gestion des grands matchs et de certaines grandes opérations. Rien ne peut remplacer l’expérience que nous avons engrangée pendant de longues années.
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| Hits: 1 | Source:cameroon-tribune.cm | |
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