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    BAKOHEN Paul

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    19.10.2005 

     Paul Bahoken : Le désormais Lion des parfums 


    Depuis 15 ans, il est dans la sélection des arômes de diverses essences.

    L’affaire fit grand bruit. Aujourd’hui encore, beaucoup de gens se demandent comment l’un des meilleurs attaquants du Tonnerre Kalara de Yaoundé (Tkc) a pu sortir du Cameroun en 1976 pour se retrouver dans l’équipe des forces armées et police gabonaises. 29 ans après, Paul Bahoken lève un coin de voile sur sa fuite et son séjour gabonais: «Je me suis enfui à 3h du matin avec pour seul document un laissez-passer. Car, le dirigeant du Tkc à l’époque qui était également délégué à la Sûreté nationale, m’avait retiré le passeport quand il a appris mon intention de partir du pays. Malgré le fait qu’il me faisait surveillé, j’ai réussi à tromper la vigilance des mes gardes. Le trajet jusqu’au Gabon s’est effectué par route dans la nuit. Je suis passé par Ambam et Kye-Ossi pour atteindre la frontière Cameroun-Gabon». Le départ en toute clandestinité de Paul Bahoken du Tkc avait crée un tôlé général son seulement au sein du club, mais surtout des milieux du football et de la diplomatie au Cameroun. Ce d’autant plus que le joueur avait choisi le Gabon, un «nain du football africain à l’époque», pour débuter sa carrière professionnel.

    Un membre du directoire du Tkc à l’époque explique la colère des dirigeants du club par le fait qu’ils avaient dû faire des concessions importantes pour amener le jouer à signer au profit du Tonnerre contre le Canon, un cousin et rival de Yaoundé qui le convoitait également. Pour comprendre les raisons pour lesquelles les deux équipes se disputaient Paul. En ces années là, Paul Bahoken fait partie du groupe de jeunes pris en main par un certain François Baoum Békin pour qui le talent de ses poulains de Eclair de Douala est inestimable. «Pendant que j’étais encore élève au cours secondaire et moderne de Bali, mon ami d’enfance Roger Milla m’a demandé d’intégrer leur groupe déjà constitué à l’époque de Joseph Antoine Bell, Thomas Nkono, David Mayébi et bien d’autres. C’est ainsi que François Baoum Békin nous fait recruter dans Eclair de Douala. Au bout de quelques semaines d’entraînement, il n’hésite pas à dire que nous avions un talent singulier et que mis ensemble nous dégagions une énergie extraordinaire», commente celui que ses coéquipiers appellent Paul Baho. Ayant fait monter Eclair de Douala en Première division au terme de la saison 1973, Paul Baho reste en deuxième division (D2) avec Stade de Douala. Parce que dit-il, «n’étant pas prêt pour la D1». Il succombe pourtant l’année suivante au charme de la première division et surtout de l’équipe nationale où, sont appelés Thomas Nkono, Joseph Antoine Bell et, depuis longtemps Roger Milla.

    Lorsque son club, Stade de Douala accède en première (D1) en 1975, Paul Bahoken est convoqué pour la première fois en sélection nationale. Il est finalement retenu parmi les 16 sélectionnés sur les 50 convoqués qui se rendent en Chine pour une tournée. Au cours de ce tournoi, l’entraîneur Yougoslave Behara à force de conseils et d’entraînements intensifs, lui donne sa chance. Dopé par la rapide intégration dont il bénéficie au sein du groupe grâce notamment à ses amis Milla, Nkono, Bell et Mayebi, Paul Bahoken donne entièrement satisfaction sur le côté droit et en attaque. Ses réalisations le précèdent au pays et à son retour les deux clubs mythiques de Yaoundé veulent l’avoir. Il accepte l’offre du Tkc car, «le Canon me proposait un engagement moral alors qu’avec le Tkc tout était concret. J’avais obtenu un emploi la Biao où j’avais comme supérieur direct l’actuel ministre des Sports et de l’Education physique, Philippe Mbarga Boa, qui était plus basket-ball que football…». Dans le Tonnerre Kalara de Yaoundé, la nouvelle recrue fait des merveilles. Lors du tournoi de l’Union douanière et économique d’Afrique centrale (Udeac) à Libreville au Gabon en 1976, Paul Bahoken marque en pleine course de l’extérieur du pied, le but de la délivrance en demi-finale contre le Limpopo Club du Zaïre, Coupe de l’Udéac à Libreville, les dirigeants du Tkc exultent.

    L’éphémère Lion
    Ils ne sont cependant pas seuls. Dans la tribune, les sélectionneurs du club gabonais des forces armées et police, du Stade de Rheims en France et bien d’autres ont un œil sur celui que d’aucuns présentent déjà comme doublure de Roger Milla. Après la finale que le Tonnerre remporte, l’attaquant camerounais reçoit des propositions des deux sélectionneurs. Ne pouvant s’envoler pour la France sans passeport, Paul Bahoken décide de passer par le Gabon. Pendant que le Camerounais signe chez le voisin un contrat transitoire qui devait le conduire au Stade de Reims en France, les responsables du club gabonais n’entendent pas se défaire de leur perle. Tant il a contribué de manière significative au doublé (coupe et championnat) que son équipe réalise cette saison-là. Pour autant, rebelote! Comme dans le Tkc où on lui avait refusé l’autorisation de partir, c’est le même scénario avec les responsables du club gabonais. «J’étais désespéré. J’ai vu le commandant des Forces armées, le général Jean Boniface Assélé et je lui ai expliqué le problème. J’avais déjà rempli ma mission en leur permettant de faire le doublé la même année. Le 9 juin 1978, il a envoyé son garde du corps me dire de me présenter à l’aéroport le lendemain à 11h. Une fois de plus, je voyageais sans passeport, cette fois par air, pour la France».

    Cependant, lorsque Paul Bahoken arrive à Reims, la sélection de la saison est bouclée. Il joue tous les matches amicaux et les dirigeants du club l’envoient à Troyes. En deuxième division cependant, le joueur retrouve ses marques, la presse sportive en parle et Reims prend peur. «la fabuleuse saison que je fais avec Troyes pousse Reims à négocier. Mais c’est tard! J’ai déjà d’autres engagements signés avec Troyes». Par la suite, Baho joue à Cannes, Valenciennes et Ales. C’est alors qu’il est sous contrat avec Cannes qu’il est, à nouveau, appelé au sein des Lions Indomptables en 1981 pour les éliminatoires de la Coupe du monde de 1982 en Espagne. Avec joie, il retrouve son dossard numéro 13, frappé d’une tête de lion au-dessus du cœur, mais aussi Nguéa, Abéga, Milla, Mbida, Ndoumbé Léa, Akoa, Mbom, Aoudou, Njéa, Tokoto, Nkono, Bell et Eboué. «Nous avions une équipe du tonnerre à l’époque. Quand nous avons obtenu la qualification face au Maroc dans la cuvette du Nfandena à Yaoundé, c’était le délire dans le pays. Le stade qui prend officiellement 45.000 places avait atteint 120.000. C’était la première fois que le Cameroun se qualifiait pour une phase finale de la coupe du monde. Nous sommes restés invaincus à cette compétition. Le feu président Ahmadou Ahidjo nous a fait Chevalier de l’Ordre et de la Valeur», se souvient Baho, qui, à 50 ans, reste physiquement bien plus jeune.

    Parmi ses traits de caractères, qui ont le plus marqué ses compagnons de ballon, se trouve, au premier rang, la rigueur: «20h ne trouvait jamais Baho éveillé. Nous nous moquions souvent de lui en le traitant de poule. Il ne connaît pas le goût de l’alcool ni celui du tabac. Et son footing matinal était toujours de rigueur avant les entraînements de l’équipe. On ne lui connaît pas d’excès durant notre cheminement», se rappelle Thomas Nkono, le capitaine de la sélection nationale en 1982. C’est probablement cette hygiène de vie qui lui donne encore aujourd’hui une silhouette d’athlète. Il ne dément pas la réputation de «tombeur de jupons» qu’on lui fait. Au contraire, il est opiniâtre: «Quand un homme ne boit pas et ne fume pas, que lui reste-t-il?». Certains le disent «grande gueule», mais ses coéquipiers préfèrent se limiter au «franc-parler». C’est malheureusement cette particularité qui causera sa perte en sélection nationale. En 1984, alors qu’ils sont en stage bloqué pour la préparation des Jeux olympiques de Los Angeles, ses reproches au médecin de l’équipe nationale, le Dr Motazé, lui valent son éviction du groupe. «Certains de nos joueurs avaient eu des bobos lors des entraînements. Ils ont passé la journée sans soins, alors que nous entrions en compétition cinq jours plus tard. J’ai dit au médecin qu’il était inadmissible qu’au lieu de soigner les gars, il aille faire des courses. La veille du départ le ministre Ibrahim Mbombo Njoya a décidé que je ne ferais pas partie du voyage». Paul Bahoken décide de mettre un terme à sa carrière international. En réparation du faux bond fait au Tkc en 1976, il décide de revenir dans ce club en 1983.

    Congelé
    Aucun cadeau ne lui sera fait. «Congelé», l’interpelle interminablement le public à chacune de ses touches de balle à travers le pays. C’est d’ailleurs le sort reservé à tous ceux qui, comme lui, revenaient de France pour jouer au Cameroun. Il interpête cet retour comme une plongée abyssale. Sur les terrains l’hostilité est plus rude. Ce n’est pas parce qu’il est professionnel que les jeunes attaquants et certains anciens vont lui dérouler le tapis. Ici, comme dans une jungle, il faut mériter sa place. Baho le fait pendant trois ans avec Ernest Ebongué et Bonaventure Djonkep, pour ne citer que ces deux-là. Grâce à leur expérience, le Tkc gagne le championnat en 1984. Il n’aura pas plus que cet autre titre avec une équipe de son pays. Aussi met-il fin à sa carrière de footballeur pour amorcer une autre, celle d’entraîneur. Il sort du placard son diplôme de moniteur de sport obtenu à Saint Raphaël dans le Sud de la France en 1983 met ses connaissances au service de Colombe de Sangmélima. Club qu’il hisse en division d’élite de 1987 à 1989. Au cours de la dernière saison avec ce club du Sud Cameroun, il est victime d’une bilharziose que l’on n’arrive pas à déceler au Cameroun. Il va se soigner en France et se rend à Cannes pour sa convalescence.

    Il est sollicité par le club de Cannes, comme entraîneur. Alors que le ballon est jusque là sa seule passion, il découvre, en 1990, la région de Grasse, la capitale mondiale du parfum. Il tombe amoureux des fleurs et des fragrances qu’on en extrait. Il embrasse ainsi le métier de préparateur en parfumerie. «C’est toujours excitant de savoir que le mélange d’extraits qu’on obtient des fleurs va servir à une femme ou à un homme. Une senteur qui donne un plus à l’assurance de chaque être humain. Quand je réussis une combinaison, ce qui n’est pas toujours évident, malheureusement, malgré l’apport de l’ordinateur, j’éprouve le même plaisir que j’avais après avoir marqué un but», apprécie-t-il son travail. Maintenant qu’il a plus de temps libre, il fait des piges dans le journal régional Sud-Ouest et observe l’évolution des Lions Indomptables avec beaucoup de sérieux. En congés au Cameroun pour superviser ses investissements immobiliers à Soa, Kribi et Nsangmélima, il a repoussé son départ pour assister au match aller pour les éliminatoires Can et Coupe du monde 2006, qui opposait les Lions indomptables aux Eléphants de la Côte d’Ivoire à Yaoundé au cours de l’année 2004.

    Malgré les 2 buts à 0 en faveur des Camerounais, l’ancien lion n’avait pas été convaincu par la prestation des hommes d’Arthur Jorge. «Il manque un patron à cette équipe, comme un vilebrequin à une voiture. Chez nous, Docta (Théophile Abéga) était le moteur. Avec son charisme et son objectivité, il nous fédérait tous. Il nous transmettait l’esprit du Lion indomptable, qui est nécessaire et vital pour la cohésion du groupe et l’obtention de bons résultats. Ce qui donnait l’impression que nous sortions d’un même moule!», estime-t-il. Toujours plein d’idées et de projets, Paul Bahoken, footballeur, entraîneur, propriétaire immobilier et préparateur en parfumerie sait que ce sont ces mutations qui font une vie. C’est pourquoi, en bon attaquant, il attend le bon prétexte pour sortir du monde des fleurs.

    Repères
    Michel Paul Bahoken
    Né le 15 juin 1955
    1960-66: Primaire à Saint Jean-Bosco à Douala
    1967-73: Seconde au Cours secondaire moderne de Bali, à Douala
    1973: Début de la carrière de footballeur
    1973: Attaquant dans Eclair de Douala
    1975: Stade de Douala
    1975: Première sélection nationale
    1976: Tonnerre Kalara Club de Yaoundé
    1976: Remporte la coupe de l’Udéac
    1976-78: Forces armées et police gabonaises
    1977-78: Champion du Gabon (championnat et coupe nationale)
    1978: Stage au Stade de Reims en France
    1979-1981: Troyes France
    1981-82: Qualification pour la Coupe du monde en Espagne
    1982: Participation à la Coupe du monde
    1982: Chevalier de l’Ordre et de la Valeur camerounais
    1982: Evolue à Valenciennes
    1983: Ales et obtient le diplôme de préparateur physique
    1984: Troisième sélection en nationale
    1983-85: Revient jouer au Tkc
    1986-89: Entraîneur de Colombe de Sangmélima
    1990: Préparateur en parfumerie

    Marion Obam
    Hits: 1    |   Source:quotidienmutations.info








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