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01.09.2005
Les confidences d’Etoo Fils
L’attaquant des Lions Indomptables se dit serein.
La tension est-elle déjà montée à propos du match du 4 septembre ?
Non, pas particulièrement. Nous sommes sereins. Nous sommes surtout conscients de ce qui nous attend. On espère qu’on viendra à bout de la Côte d’Ivoire. C’est une bonne sélection certes, mais nous mettrons toutes les chances de notre côté pour remporter le match de dimanche qui devrait ainsi nous offrir une chance supplémentaire de qualification.
De façon générale quelle est l’ambiance au sein de l’équipe camerounaise ?
L’état d’esprit est bon. Les joueurs sont déterminés à faire un gros match à Abidjan. Au début de la phase retour des éliminatoires, on s’est fixé comme défi de remporter tous nos matchs. Nous savions pourtant très bien que même si on le faisait, cela ne nous qualifierait pas pour la Coupe du monde. Aujourd’hui grâce à Dieu, les choses sont différentes et notre motivation est plus grande. Notre destin est maintenant entre nos mains. En descendant sur la pelouse dimanche prochain, on ne va pas se poser trop de questions. Il faudra simplement donner le meilleur de nous-mêmes.
Les Camerounais ont été sensibles à votre geste d’offrir une prime symbolique à l’équipe. Quel sens donnez-vous à votre geste ?
J’ai simplement agi comme supporter et comme Camerounais. Par ailleurs, je me suis souvenu qu’en 1994, mes grands frères avaient reçu un soutien similaire des Camerounais à travers l’opération " coup de cœur ". Je me suis posé la question de savoir comment faire pour motiver encore plus l’équipe. Et c’est ma façon de traduire mon soutien à l’équipe en tant que supporter.
Le joueur Eto’o est aussi très attendu…
J’en suis conscient. Je vais jouer mon match comme d’habitude en professionnel et en patriote. Je vais donner le meilleur de moi et aider mes coéquipiers à faire un résultat positif pour notre pays. Je n’ai rein de spécial à promettre. Ma motivation est toujours la même lorsque je descends sur une pelouse : donner le meilleur de moi.
Vous est-il arrivé d’envisager un résultat négatif. Et dans ce cas, serait-ce la fin de tout ?
De quoi parlez-vous ? Je ne comprends pas. C’est vrai que logiquement on doit envisager que les choses ne se passent pas comme on le souhaite. Nous serions très déçus de ne pas gagner, c’est certain. Mais ce ne serait pas la fin du monde. Nous sommes en sport, il me semble. Néanmoins, je ne pense pas que ce soit le moment d’envisager un faux pas. Il faut rester positif et se concentrer sur l’objectif, qui est de ramener un résultat favorable d’Abidjan.
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