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22.06.2006
Angola-Iran : 1 - 1 : Palencas, la tête haute
Match nul courageux hier et belle Coupe du monde pour ceux dont on ne vendait pas cher la peau.
E. Gustave Samnick, à Leipzig
Le duel des mal classés, promis depuis le tirage au sort à de la Coupe du monde à jouer les figurants dans ce groupe D n’a pas déçu les attentes. Les deux équipes ont passé la première mi-temps à jouer, comme on dit au quartier, le "boum-boum" quand ce n’était pas quasiment le "coup faible". Un jeu complètement décousu, qui a néanmoins produit des occasions au hasard de part et d’autre, avec six tirs pour l’Iran et neuf pour l’Angola.
Chez les Africains, malgré six corners consécutifs, on n’arrive pas à trouver la faille, simplement parce que le capitaine Akwa n’est que l’ombre de lui-même. En face, son alter ego Ali-Daei, si décrié dans son pays après le premier match et laissé sur la touche au second par son coach, va mieux. Il s’illustre notamment sur deux remises à des partenaires et sur un coup franc à l’entrée de la surface que la gardien Joao Ricardo dévie en corner; mais le Maradona perse est définitivement déclinant.
Conséquence, ce sont les joueurs de Luis Oliveira Gonçalves qui se montrent plus entreprenants au retour des vestiaires. Et logiquement, à la réception d’un beau centre venu de la droite, Flavio, entré à la pause, ajuste Ebrahim Mirzapour de la tête et ouvre le score à la 60ème minute. Comme dans une épreuve de ping-pong, les Iraniens vont répliquer dix minutes plus tard, dans un scénario presque identique: un corner tiré de la droite est repris victorieusement de la tête par Sohrab Bakhtiarizadeh.
Et la rencontre des faibles retombe dans ses approximations naturelles. On pose plus le ballon, mais c’est certainement pour attendre le coup de sifflet final de l’arbitre. Une mention spéciale quand même à l’Angola qui, pour sa première participation à une phase finale de Coupe du monde, sans grands joueurs dans ses rangs, sort de la compétition la tête haute: une défaite et deux nuls, et la dernière place du groupe laissée à l’Iran. Les Palencas Negras ont fait mieux que participer. Leur entraîneur avait raison, à la fin du match d’hier à Leipzig, de dire bravo à ses joueurs pour s’être surpassé et pour avoir tenu tête à des formations redoutables comme le Portugal et le Mexique.
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Hits: 1 | Source:quotidienmutations.info | |
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