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06.05.2005
Arts martiaux : Les nanbudokas sur le tatamis
La Fédération camerounaise de Nanbudo ( Fécananbudo) vient d’organiser un stage national a organisé à Bertoua.
Les nanbudokas de toutes les provinces se sont réunis du 30 avril au 1er mai 2005 dans le gymnase du Lycée technique de Bertoua pour un stage national de mise à niveau. Au total, 70 nanbudokas de tous les grades, sexes et âges y ont pris part. Ce stage s’est déroulé en trois volets : pédagogique, compétitif et démonstration. Sur le plan pédagogique, les stagiaires ont été encadrés par Me Tchinda Roger, ceinture noire 3ème dan, instructeur national de Nanbudo. Dans le but de savoir si les enseignements ont été bien assimilés, un passage de grade a été organisé à la fin du stage, avec un résultat de 98% de réussite.
Selon Me Tonye Alain Bienvenu, secrétaire général de la fédération, “ lors de la dernière séance d’entraînement, l’instructeur du stage a tenu à apporter aux compétiteurs et aux officiels, des corrections et des précisions par rapport aux limites et lacunes, techniques, tactiques et physiques, relevées au cours de la compétition ”. Ce volet a connu la participation de dix officiels et soixante compétiteurs venant de dix clubs. Dans la catégorie “ Benjamin ”, les trois premiers sont issus du Dojah Nanbudo club de Bertoua. : Weriwoh Clinton, Bugue Jordan et Weriwoh Nelson. Le même club a raflé les trois places dans la catégorie “ Minime ” avec Abdoulaziz Ben Yaya, Ndengue Myriam et Khadidja Bintou Yaya. Comme pour les précédentes catégories, chez les Cadets, la victoire a été remportée par le Dojah Nanbudo club de Bertoua avec Doue Sandrine Gerard, Atouba Jean Brice et Mpomessie Mpay. A la fin de ce stage, la Fécananbudo a donné rendez-vous à tous les nanbudokas et pratiquants d’arts martiaux au 4ème stage national de l’année qui aura lieu les 7 et 8 mai 2005 à Garoua, dans l’enceinte du Cenajes, sous l’encadrement technique de Me Tonye Alain Bienvenu, entraîneur national, ceinture noire 4ème dan. Cet “ Open de Garoua” aura au programme : trois séances d’entraînement, les compétitions éliminatoires avec kata et combats, les démonstrations et les finales et le passage de grades.
Le nanbudo qui déjà faisait le gros des effectifs de la défunte fédération camerounaise de judo, nanbudo et disciplines assimilées, entend être véritablement présent, en un laps de temps très court, dans tout le pays.
Par Sandeau NLOMTITI
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