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30.01.2004
Song et Mettomo ne s`entendent pas.
Dans la querelle de leadership qui les opposent. Winfrield Schaefer a tranché en faveur du capitaine des Lions. Les joueurs divisés.
Cette annonce vient semble-t-il mettre un terme à la lutte de leadership qui a lieu dans le groupe depuis le rassemblement de Lyon , qui s’est poursuivie à Malaga en Espagne, à Sousse et Sfax. L’enjeu de cet affrontement est la course au leadership entre un Lucien Mettomo soucieux de ramener le sérieux et la discipline qui font, de lavis de beaucoup, défaut dans le groupe malgré les apparences et le capitaine Rigobert Song qui tient à demeurer le maître à bord. Résultat des courses, le premier ne figurait pas dans l’équipe de départ hier contre le Zimbabwé.
En mettant de côté Lucien Mettomo, le technicien allemand a privé à coup sûr le groupe d’un élément important, défenseur central de métier et qui rassure, tel qu’il nous l’a démontré pendant la Coupe des Confédérations. L’on se rappelle que Mettomo ne devait sa titularisation à la Coupe des Confédérations qu’à une intervention énergique du défunt Marc-Vivien Foé et à la faveur d’une promesse de délaisser son côté offensif pour se vouer aux tâches défensives, la promesse tenant lieu d’ultimatum.
Il s’agit là en apparence de l’épilogue dun combat d’arrière garde duquel seule la maison Cameroun sortira quoi qu’il arrive perdante... Pour l’opposition d’hier face au Warriors du Zimbabwe, Schaefer avait opté pour une défense à trois avec comme homme de base Rigobert Song, renforçant par conséquent le milieu de terrain d’un élément supplémentaire, en l’occurrence Jean Makoun II, actuel sociétaire du LOSC (Lille Olympique Gymnaste Club).
Pour revenir à la crise proprement dite, des sources proches des Lions nous révèle que le capitaine Rigobert Song se sent à tort ou à raison menacé, et s’emploie dès lors et de façon permanente à tuer dans l’oeuf toute revendication ou tentative de revendication qui irait dans le sens de l’amélioration soit de l’organisation interne du groupe, ou des conditions du jeu. La manière variant très peu, il procède toujours soit par le biais de la délation soit par celui du chantage à l’indiscipline. Il bénéficierait de soutien fort dans les instances dirigeantes, le cas Pierre Wome Nlend est à cet égard très révélateur.
La discipline au sein du groupe semble être très moyenne. Certains joueurs avouent sous le couvert de lanonymat que les réclamations élémentaires à savoir les discussions des primes, le choix des équipements sont loin dêtre satisfaites. À cause de ces malaises, des clans se sont constitués au point de ne sadresser que très rarement la parole ; ce qui confirme le manque de dialogue entre joueurs au cours du match contre lAlgérie. Le plus inquiétant selon ces mêmes sources étant que la parole des anciens si tant est qu’il y en ait encore fait très souvent l’objet de railleries orchestrées par le capitaine ; certains d’entre eux, en raison de leur situation fragile préfèrent ne même plus prendre la parole. L’humilité jadis incarnée par des figures emblématiques telles que le défunt Marc Vivien Foe, Raymond Kalla Nkongo et qui faisait la force de ce groupe est la vertu qui fait le plus défaut au groupe. Ce qui est encore pour le moins troublant est que lun deux affirme : " j’ai très peur pour la suite de la compétition ". Espérons que ce ne soit pas des propos prémonitoires.
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Hits: 1 | Source:quotidienmutations.info | |
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