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20.11.2009
Sable de Batié : Le Brésilien des “San San Boys” n’a pas le niveau
Correia Brito ne possède pas de licence parce que son entraîneur ne le trouve pas prêt pour l’élite.
L’attaquant Brésilien Thiago Correia Brito assis par terre à la main courante, pendant que ses coéquipiers de Sable Fc de Batié s’entraînent sur le terrain du stade annexe omnisport de Douala. C’est l’image habituelle pendant les entraînements des «San-san boys» depuis le début de la Mtn Elite One. Où après quatre matchs de championnat, Sable Fc de Batié partage le fauteuil de leader avec Coton Sport de Garoua (10 points chacun). Mais le Brésilien de 23 ans, n’a en rien contribué au bon début de saison du club champion du Cameroun en 1999. «Thiago Correia Brito n’a pas disputé le moindre match depuis le début de la saison. Non seulement parce qu’il n’a pas de licence mais, surtout parce qu’il n’est pas encore au niveau du championnat d’élite camerounais». C’est l’explication donnée par l’entraîneur principal des «San-san boys», John Mayebi Yebi.
Pourtant, Correia Brito avait débarqué au Cameroun avec une carte de visite de footballeur assez fournie pour illuminer la Mtn Elite One. Car selon son manager Jean Victor Dongmo Tekala, le jeune Brésilien avait été champion du Brésil avec le club Americano Fc de Bacabal, où il avait d’ailleurs été formé. Puis il a intégré le club de deuxième division brésilienne Olaria Atlantic pour avoir plus de temps de jeu. Avant de rebondir au Nigeria dans les Kano Pillars, avec qui Thiago Correia Brito a remporté le titre de champion du Nigeria en 2008. Or, le parcours élogieux tracé par le manager Dongmo Tekala et la nationalité brésilienne de Thiago Correia Brito ont fait en sorte que de grands espoirs soient fondés sur le jeune Brésilien avant le début de la saison. «Thiago Correia Brito n’a pas de licence pour la Mtn Elite One.
C’est un attaquant et face aux cogneurs défenseurs de notre championnat, il n’est pas encore prêt pour résister aux duels, mais il travaille pour être à niveau. Concernant la nationalité brésilienne de Brito, sachez que tous les brésiliens ne sont pas de grands joueurs», détaille l’entraîneur John Mayebi.
Avant le Brésilien Thiago Correia Brito, des footballeurs japonais, un Allemand et un Français ont été dans les clubs de première et de deuxième division camerounaise. Et à chaque fois, leurs arrivées avaient été annoncées à grand renfort de publicité dans les médias. Tandis que leurs départs sont passés inaperçus. Puisqu’ils n’ont guère brillé sur le terrain.
Jacques Eric Andjick
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