ACTUALITE |
09.06.2009
Lions indomptables du Cameroun cherchent leader
Louis D.EDZIMBI
A quelques jours du match contre les Panthères du Gabon, le meneur du jeu des lions a du mal à émerger.
Les Lions Indomptables sont au creux de la vague. Le match comptant pour la seconde journée des éliminatoires couplées CAN/coupe du monde de football 2010 qui s’est joué avant-hier au stade omnisport de Yaoundé a, de par son résultat, mis au grand jour les difficultés auxquelles les poulains de Thomas Nkono sont désormais confrontés pour obtenir le visa de participation à ces deux prestigieuses confrontations. Le chemin qui les mènera en Afrique du Sud reste tellement semé d’embûches que leur sort n’est plus complètement entre leurs mains. Il est question pour l’heure que les Lions ne perdent plus de rencontre.
A Libreville, dans quelques jours, les Camerounais n’auront plus droit au moindre faux pas. Bien plus, un match de parité est à proscrire s’ils veulent redonner confiance à leurs fans. Ce d’autant plus que les Panthères du Gabon sont à redouter parce qu’ayant fait un 100%. A savoir six points sur six à l’issue de la deuxième journée. S’il réunit à résoudre l’équation gabonaise, il restera au onze national du Cameroun à faire un sans faute face aux Togolais et Marocains. Bien que se jouant à Yaoundé, la rencontre Lions contre Eperviers ne sera pas de tout repos.
Quant aux Lions de l’Atlas, ils attendront de pied ferme les poulains de Thomas Nkono à Rabat.
Afin que les Lions parviennent à leur but ultime, il est important qu’ils aient un meneur de jeu, un homme orchestre qui va tirer la locomotive ; Le onze national a toujours eu un leader à l’exemple de Théophile Abega, Roger Milla, Patrick Mboma, Omam Biyick... Avec ces leaders qui incarnaient la rage de vaincre, les Lions Indomptables ne pouvaient jamais s’avouer vaincus avant le terme de la rencontre. Tant qu’on n’avait pas sifflé la fin du match, Milla pouvait sortir le Cameroun d’une situation très délicate. Même dans les clubs de première division, quelqu’un symbolisait la force de l’équipe.
Il en a été ainsi de Théophile Abega dans Canon, c’est lui qui relançait, organisait et montrait la direction.
Cet exemple national est transférable au niveau continental sur les Eléphants de Côte d’Ivoire avec Drogba, les Eperviers du Togo avec Adebayor. Voire au niveau mondial avec Messi du Barça. Rigobert Song Bahanag est certes capitaine mais il n’est nullement cet homme-orchestre. Pourquoi Samuel Eto’o Fils, grand génie du football camerounais et mondial ne porterait-il pas cet étendard pour sortir le Cameroun de l’impasse dans laquelle il se trouve ?
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Hits: 1 | Source:cameroon-tribune.cm | |
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