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30.10.2007
Lions Indomptables : la locomotive peut s’ébranler
Vitrine du football national, la sélection, qui a un nouveau pilote, peut se remettre sur les rails.
Otto Pfister est la première recrue du mercato d’hiver. La nouvelle qui est tombée vendredi dernier, bonne et réjouissante, vient égayer un quotidien qui commençait à être ennuyeux. Mais si on se félicite de sa nomination, il importe cependant de relever que le nouveau coach ne sera pas disponible avant le 24 novembre, jour de son 70e anniversaire qui coïncide avec la finale retour de la coupe de la CAF qu’EL Merriekh du Soudan, club qu’il entraîne disputera avec le Club sportif sfaxien (Tunisie).
En attendant l’arrivée du nouveau coach, suivie elle-même de la signature de son contrat, de son installation et de sa prise effective de ses nombreuses fonctions-il sera à la fois DTN, sélectionneur de l’équipe fanion et entraîneur de l’équipe A’-, nous nous essayons à recenser quelques chantiers importants de son mandat. Dans l’immédiat, Otto Pfister devrait s’attaquer à la construction d’une nouvelle équipe, conquérante et ambitieuse. Un groupe appelé à défendre dignement les couleurs du pays à la 26e CAN qui s’ouvre dans trois mois au Ghana. Quels hommes et quel système de jeu pour cette campagne ? Ce sont les principales questions qui taraudent les esprits depuis quelques mois. L’Allemand a déjà certainement une petite idée sur ces deux questions. Sa grande expérience et sa bonne connaissance du continent l’aideront.
Toutefois, en débarquant au Cameroun, Otto Pfister devra se mettre en tête qu’on ne manage pas les Lions Indomptables comme on dirige les Eperviers du Togo ou les Amavubi du Rwanda. Sans faire insulte à ces sélections. Les contextes sont radicalement différents. Le Cameroun, c’est quatre CAN au compteur, une médaille d’or aux JO, cinq participations en coupe du monde... La sélection est assise sur ce palmarès, objet d’orgueil et de fierté. Comme tout pays qui se respecte, le Cameroun a sa spécificité, son identité. L’équipe nationale traverse une crise de résultats et de titres en ce moment. Depuis la finale de la coupe des Confédérations de 2003, les Lions Indomptables ont le vent en proue. Le souhait des dirigeants, supporters et des nombreux sympathisants disséminés aux quatre coins du monde est que Rigobert Song Bahanag et ses camarades retrouvent leur esprit conquérant. Otto Pfister pourra-t-il être le « sorcier blanc » attendu qui leur filera les « petites ficelles » qu’il faut pour qu’ils recommencent à rugir ? Réponse dans une centaine de jours. N’est-ce pas Otto ?
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Hits: 1 | Source:cameroon-tribune.cm | |
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