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14.08.2005
Benoît Assou-Ekotto : "donner plus devant "
Benoît Assou-Ekotto rayonne en ce début de saison. Le natif d`Arras, déjà impeccable en défense, s`est mis en tête d`apporter plus offensivement. Ce n`est pas le public de Bollaert qui s`en plaindra.
Benoît Assou-Ekotto, vous avez mis le turbo cette année, on a l’impression que c’est pas le même joueur sur la pelouse, qu’est-ce qu’il se passe ? Vous êtes dopé (rires) ?
Cette année je n’ai pas eu à prendre le rythme du haut niveau par rapport à la saison dernière. Je me suis entretenu pendant mes vacances pour avoir un début de saison plus facile.
Sur le terrain, vous rendez-vous compte des parties que vous proposez ?
Non, je ne m’analyse pas trop sur le terrain. J’essaie de donner le meilleur de moi-même. Et après, si c’est bien, tant mieux, et si ce n’est pas bien, j’essaie de faire mieux la fois suivante.
"La machine s`est mise en route plus vite"
En un an, vous êtes tout de même passé du stade de la CFA à celui de la Coupe d’Europe…
Je ne considère pas encore que ce soit la Coupe d’Europe, mis à part Wolfsburg. Peut-être que je réaliserai mieux si on se qualifie pour la Coupe UEFA.
Comment expliquez-vous le changement de style de jeu du Racing alors qu’il n’y a pas eu beaucoup de changements à l’intersaison ?
Peut-être que l’année dernière, on était en phase d’apprentissage et que cette année tout le monde se connaissait dès le début. Il n’y a que trois nouveaux que nous avons appris à connaître. C’est très peu dans un effectif et comme tout le monde se connaît déjà, la machine s’est mise en route plus vite.
"Apporter devant"
Les lensois tirent beaucoup sur les poteaux actuellement, vous aussi (contre Marseille), on ne vous avait pas vu souvent tirer au but auparavant…
Non, c’est que je ne suis pas souvent devant. Comme je l’ai déjà dit dans différents articles, je dois apporter plus offensivement et là c’était le cas. La balle est allée sur le poteau, mais ce n’est pas grave, on a quand même gagné.
Justement, Demont à droite et vous à gauche, vous êtes presque des ailiers…
Notre rôle est défensif avant tout. Mais on est là pour apporter aussi devant. Que ce soit Yohan ou moi, on essaie d’aider les milieux et de centrer.
Nancy et Bakari
Le prochain adversaire, c’est Nancy. Que savez-vous de ce promu ?
Rien du tout (rires).
Dagui…
Oui, Dagui, ce sera l’homme à surveiller. Il sera sûrement revanchard.
Vous vous attendez à un match particulier de sa part ?
Si j’étais dans son cas, je donnerais le maximum de moi-même pour montrer que je pouvais m’en sortir. Maintenant, je ne sais pas dans quel état d’esprit il sera…
Les Bleus ou les Lions ?
Une dernier sujet car il y a des écrits différents à ce propos. Concernant l’équipe nationale, vous avez choisi le Cameroun ?
Oui, jusqu’à présent, j’ai choisi le Cameroun.
Parce que certains vous disent bientôt proches de l’Equipe de France ?
Je n’ai reçu qu’un fax du Cameroun, pas de la France. Donc mon choix est fait, puisqu’il n’y en a qu’un.
Et s’il y en avait deux ?
Avec des « si » on refait le monde (rires)…
Propos recueillis par Pascal Guislain
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