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25.01.2010
CAN 2010: le plus dur commence pour les Lions indomptables
Brice MBEZE
Après les deux confrontations de 2008, le Cameroun affronte l’Egypte demain en quarts de finale à Benguela.
La première phase de la campagne angolaise des Lions Indomptables s’est achevée jeudi dernier à Lubango sur un match nul héroïque face à la Tunisie (2-2), synonyme de qualification pour les quarts de finale. La deuxième séquence de la campagne angolaise s’ouvre cet après-midi (17h) à Benguela. Après la Tunisie, le Cameroun va enchaîner par un autre pays d’Afrique du Nord, l’Egypte. Les Lions Indomptables restent sur deux défaites face aux Pharaons, essuyées lors de la CAN 2008. Le premier revers, semblable à une humiliation (4-2), avait été enregistré au premier match des Lions dans la compétition. Trois semaines, plus tard, les deux meilleurs palmarès du football africain, s’étaient retrouvés en finale de la 26e édition de la Can au Ghana. Au nombre de trophées remportés, l’Egypte avait saisi l’occasion pour porter son nombre à six, creusant ainsi l’écart sur l’un de ses poursuivants immédiats, le Cameroun. Quatre Can remportées comme le Ghana. Egyptiens et Camerounais ont un autre « contentieux» sportif. Les premiers avaient barré la route du Mondial 2006 aux seconds. Cet après-midi, les Lions doivent donc solder tous ses comptes et prendre (enfin ?) leur revanche sur ces Pharaons toujours décidés à en découdre avec les Lions.
Depuis leur entrée en compétition le 13 janvier dernier face au Gabon, Samuel Eto’o et ses camarades ont servi à leurs supporters un cocktail d’émotions. Malmenés par des équipes, présentées parfois comme des adversaires de petit calibre, les Lions Indomptables ont abattu la carte de l’expérience pour résister et sauver leur réputation de première sélection africaine au classement de la FIFA. Une élimination prématurée au premier tour aurait fait désordre. Les poulains de Paul Le Guen ont dû puiser dans leurs ressources mentales pour arracher cette deuxième place du groupe D qui leur a ouvert les portes de Benguela, capitale économique de l’Angola, citée côtière intercalée entre Luanda, la capitale et Lubango, première base des Lions, retranchée, elle, plus au sud, là-bas vers la Namibie, au creux d’une chaîne de montagnes.
C’est au cœur de cette cité ayant construit une bonne partie de sa réputation sur le chemin de fer, décimé pendant la guerre et qui est en train d’être reconstruit que les Lions essayeront de continuer à écrire les pages de leur « fighting spirit », cet esprit de combat, sans lequel ils auraient déjà plié leurs bagages. En plus des valeurs de combativité et de solidarité affichées sur la pelouse de Tundavala, supporters et sympathisants s’attendent à ce que l’équipe donne un peu de couleurs à son jeu, prenne l’initiative. Elle en a les moyens. Bien qu’ayant réalisé le carton plein à l’issue des matches de poule (3 victoires), l’Egypte n’est pas pour autant une foudre de guerre. Bien que favorite de ce match, la pyramide égyptienne peut être bousculée, voire déracinée par une sélection camerounaise qui aura pour la première fois à faire à un véritable premier gros morceau depuis l’arrivée de Paul Le Guen. Le plus dur commence pour la sélection nationale qui ne veut pas rentrer au pays ce soir, laissant les puits de pétrole et les mines de diamant angolais aux mains des Pharaons.
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Hits: 1 | Source:cameroon-tribune.cm | |
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