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28.04.2006
Jeux Universitaires : encore Yaoundé I
La mère des universités camerounaises reste en tête au tableau des médailles.
Il n’y aura visiblement pas de surprise à l’issue des 9es Jeux Universitaires de Buea. A un jour de l’entrée en gare du train, l’Université de Yaoundé I reste solidement en tête au classement des médailles avec 28 métaux dont 18 en or, deux en argent et huit en bronze. C’est dire la puissance, voire la domination de la première université camerounaise qui, cette année encore n’a pas rencontré une opposition digne de ce nom, malgré la présence de l’Institut national de la Jeunesse et des Sports. " Nous avons eu une bonne préparation certes, mais il nous a manqué des jeunes étudiants capables de rivaliser avec ceux des Universités d’Etat ", déplore Victor Saidou, chef de bureau des sport à l’INJS. Au terme de la quatrième journée, l’INJS, classé quatrième derrière l’Ecole nationale supérieure des Travaux publics (ENSTP) et Yaoundé II ne totalisait que dix médailles dont trois en or, quatre en argent et trois en bronze. La grande déception jusque-là reste le comportement de l’université hôte.
La loi du domicile n’a visiblement pas joué en faveur de l’Université du Buea qui, jusqu`à hier ne comptait encore que cinq médailles dans sa gibecière. " C’est parce que nos athlètes n’ont pas eu assez de temps de jeu avant le début de la compétition ", se lamentait hier Asheri Kilo, chef de service des sports et de la recréation à l’Université de Buea. Selon Asheri Kilo, les athlètes de l’Université de Buea ne manquent pas de talent, et ont même connu une excellente préparation. " Nous allons nous organiser après les jeux afin que les professeurs accordent leurs mercredis et samedis aux étudiants pour que ces derniers s’adonnent davantage au sport ", a promis le chef de service des sports et de la recréation à l’université du Buea. Si la surprise est venue de l’ENSTP qui, hier au moment où nous mettions sous presse était classée deuxième et totalisait douze médailles dont cinq en or, quatre en argent et trois en bronze, l’Institut africain d’informatique (IAI) tout comme l’Université catholique d’Afrique centrale (UCAC) n’ont toujours pas remporté de médaille. " C’est parce que nous accordons plus de temps à la formation académique ", justifie Bernard Biolo, encadreur technique à l’IAI. Toutefois, il reste optimiste et espère voir ses poulains glaner au moins une médaille avant la fin des Jeux. On ne perd rien à attendre.
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Hits: 1 | Source:cameroon-tribune.cm | |
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